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Cocorette accroît son développement en Hauts-de-France

Avec l’inauguration des poulaillers de Frédéric Lemaire, éleveur de poules pondeuses bio à Boffles, Cocorette a présenté ses ambitions pour la Région. 400 visiteurs y étaient présents.

Les deux bâtiments neufs s’apprêtent à accueillir 12 000 poules pondeuses bio dans quelques jours. Le groupe Cocorette, actuellement en croissance, recherche une soixantaine de nouveaux producteurs sur la région, pour chacun de ses segments : Label Rouge, Bio, ou plein air.
Les deux bâtiments neufs s’apprêtent à accueillir 12 000 poules pondeuses bio dans quelques jours. Le groupe Cocorette, actuellement en croissance, recherche une soixantaine de nouveaux producteurs sur la région, pour chacun de ses segments : Label Rouge, Bio, ou plein air.
© Le Syndicat Agricole

Installé en SCEA sur deux cents hectares en polyculture-élevage, dont quarante-cinq ont été convertis en agriculture biologique, Frédéric a l’âme d’un éleveur comme celle de ses parents déjà bien investis dans le monde de l’œuf.
Il cherche un complément de revenu qui allie environnement, écologie, économie et décide alors de cons­truire deux poulaillers de 600 m2 chacun dans son village natal.
Dans quelques jours, 12 000 poules bio âgées de dix-huit semaines entreront dans les poulaillers pour y vivre et y pondre. Selon le cahier des charges bio, l’accès au parcours herbeux d’une surface de cinq hectares environ se fera dès onze heures le matin jusqu’au crépuscule, et à partir de l’âge de vingt-huit semaines. Chacune d’entre-elle pondra deux cent quarante-cinq à deux cent quatre-vingt œufs sur l’année de production. Leur alimentation est composée essentiellement  de matières premières issues de l’agriculture biologique. L’investissement global avoisine 600 000 € amorti sur une douzaine d’années.

Stratégie et développement de Cocorette
Selon Pascal Lemaire, PDG de Cocorette et Olivier Coudrette, directeur général, le marché de l’œuf bio ne connaît pas la crise. La nouvelle organisation Cocorette se met en place sur la Région Hauts-de-France pour l’ensemble des productions d’œufs alternatifs. La conquête est d’ores et déjà engagée.
Rappelons qu’en janvier dernier, le groupe Noriap, coopérative agricole de la Somme, a fait son entrée au capital de Cocorette à hauteur de 33 % aux côtés de la Banque publique d’investissement (BPI France) et Picardie Investissement.
La marque Cocorette bénéficie toujours d’une indéniable notoriété. Après des négociations abouties entre Œufs Nord Europe (ONE), société basée à Doullens, et Cocorette, entreprise familiale fondée en 1983, et implantée dans le Pas-de-Calais à Sainte-Catherine-les-Arras, le groupe qui a gardé le nom Cocorette poursuit son développement et sa croissance externe par la reprise, le 10 octobre dernier, de la SEPPA (Société européenne de production en plein air) située sur la zone industrielle de Breteuil dans l’Oise.
La SEPPA est spécialisée dans le conditionnement des œufs. Cha­que semaine, elle conditionne 1,5 million d’œufs de «plein air» et 600 000 œufs de «production bio», qui alimentent pratiquement toute la grande distribution française, les épiceries, et les administrations.
«La volonté des dirigeants de cette nouvelle structure est de répondre aux besoins des con­sommateurs et à ceux de la GMS qui se tournent sur du plus naturel. Mais également d’être aux côtés des producteurs en leur assurant stabilité et vision à long terme dans leurs investissements, insiste Olivier Coudrette. Faire vivre vos familles, vous accompagner, mettre en place une cellule d’accompagnement technique et financier seront les prio­rités du groupe dans les semai­nes à venir», conclu-t-il.
«Cocorette a bâti sa réputation sur les œufs authentiques et de qualité, à nous et à nos partenaires de conserver et de faire fructifier ce modèle, assure Olivier Coudrette. Nous avons la volonté d’envahir les rayons de la grande distribution, de nous développer sur d’autres bassins de consommation français, en particulier la région parisienne, et de moderniser la gamme et le logo pour les trois années à venir».
«Nos objectifs sont clairs, précise Pascal Lemaire, PDG de Cocorette : offrir aux consommateurs des œufs de qualité produits dans des conditions visant le respect de l’environnement et le bien-être animal tout en préservant l’emploi local».
«Avec ces rachats, nous pesons désormais 13 % des parts du marché français,  4,5 millions d’œufs conditionnés et  90 millions d’euros de chiffre d’affaires», affirme Pascal Lemaire.
Le groupe Noriap, présent lors de l’inauguration, y voit aussi une création de valeur ajoutée pour l’élevage sur la région et des solutions pour ses adhérents qui veulent se diversifier sur leur exploitation.
Le groupe Cocorette

 

Au plan national :

 

- 450 producteurs

 

- 1,640 millions de poules pondeuses (1/3 plein air ; 1/3 Label Rouge ; 1/3 bio)

 

- 180 salariés

 

 

En Région Hauts-de-France :

 

- 210 producteurs

 

- 410 000 poules pondeuses plein air

 

- 270 000 poules sous Label Rouge

 

- 320 000 poules en agriculture bio

 

 


Cocorette recherche des producteurs
Le groupe Cocorette recherche sur la région Hauts-de-France une soixantaine de producteurs, 30 en bio : 6 000 poules par élevage, 15 en Label Rouge : 4 500 poules en élevage, 15 en plein air : 12 à 15 000 poules en élevage.
Sur les autres sites de production et de conditionnement, Nancy, Montauban, Valence, Ren­­nes, l’objectif est de doubler la taille de la production.

 

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