Aller au contenu principal

Emploi
Comme Sodeleg, des entreprises agroalimentaires recrutent

Du 6 au 10 novembre, la troisième édition de la Semaine nationale pour l’emploi agroalimentaire en Hauts-de-France est l’occasion pour les entreprises du secteur de se faire connaître et de recruter.

Sodeleg donne régulièrement la chance à ses salariés saisonniers de rejoindre ses effectifs pour occuper des fonctions d’opérateurs ou de conducteurs de ligne après avoir été formés au sein de l’entreprise.
© Sodeleg

Chez Sodeleg, l’entreprise axonaise spécialisée dans la transformation de l’oignon à Athies-sous-Laon, trouver des collaborateurs n’est pas forcément synonyme de difficulté, mais participer à la Semaine pour l’emploi agroalimentaire en Hauts-de-France est d’abord une manière de «se faire connaître» et de préparer l’avenir. Le 9 novembre, Sodeleg ouvrira ses portes pour une visite à destination des demandeurs d’emploi, étudiants et professionnels de l’orientation avec Proch’Info Formation. 

Pour Julie Vanucci, responsable RH de l’entreprise, cette opération permet en effet «de repérer de futurs collaborateurs». Au travers de cette initiative*, il s’agit de montrer que l’agroalimentaire recrute et forme. En 2022, on estime à 45 000 le nombre de salariés dans le secteur agroalimentaire en Hauts-de-France. Les projets de recrutement en 2023 se chiffrent quant à eux à un peu plus de 6 800. 

Jusqu’à 150 salariés en poste

Pour faire tourner ses lignes de fabrication, Sodeleg emploie de manière pérenne environ 80 salariés, mais son effectif peut monter jusqu’à 150 pour la pleine période de déshydratation des oignons ; soit de mi-juillet à mi-décembre. Ce besoin de renfort est assuré par des travailleurs saisonniers que Sodeleg recrute dans un périmètre géographique proche, sans trop de difficultés. «Nous avons la chance d’avoir des saisonniers qui reviennent d’une année sur l’autre. Ils connaissent l’entreprise, le métier et sont rapidement opérationnels», se réjouit Mme Vanucci. Ce que l’entreprise cherche principalement ? «Des opérateurs et des conducteurs de lignes». Pour les premiers, dont la tâche ne nécessite pas de compétences particulières ni de diplôme, les missions consistent au tri des légumes, à des tâches de nettoyage, de conditionnement… En ce qui concerne les postes de conducteurs de ligne, les exigences sont plus fortes. Pour l’un comme pour l’autre, «on demande d’abord un strict respect des bonnes pratiques d’hygiène étant donné que nous sommes une entreprise agroalimentaire». 

Fidélité et stabilité

Au sein de Sodeleg, où des formations internes comme externes sont proposées, l’évolution de carrière est possible, assure Julie Vanucci : «On peut entrer dans l’entreprise comme opérateur et évoluer vers un poste de conducteur de ligne». Quand l’entreprise doit recruter, elle cherche d’abord au sein de son effectif de salariés saisonniers une personne pouvant être intéressée par un emploi à temps complet. Peu confrontée au turn-over de ses salariés, la priorité pour l’entreprise est d’abord de palier les départs en retraite : «Nos salariés sont d’une manière générale fidèles. Bon nombre d’entre eux sont là depuis les débuts de l’entreprise, en 1984. C’est le signe que l’on y est bien, et c’est grâce à eux que l’entreprise a pu se développer», constate la responsable RH. Et d’assurer qu’ils sont «les meilleurs ambassadeurs» d’une entreprise solide – elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 33 millions d’euros –, leader européen dans son secteur d’activité et quatrième au niveau mondial.

*Toutes les infos sur les événements proposés dans le cadre de la Semaine de l’emploi agroalimentaire sur www.lagrorecrute.fr/hauts-de-France

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

mobilisation Arras déplacement Emmanuel Macron
Un déplacement d’Emmanuel Macron perturbé par des tracteurs, le préfet s'en va

Le préfet du Pas-de-Calais, Laurent Touvet, n’est plus en poste. Son départ a été acté ce mercredi 26 novembre 2025 lors du…

Avenir conseil élevage anime plusieurs groupes d’éleveurs, équipés de robot ou non, qui visent des performances élevées tout en maîtrisant les coûts de production.
Repenser la routine avec la traite robotisée

Dans les élevages laitiers, la robotisation de la traite est souvent perçue comme un gain de temps et de confort. Savoir s’…

Les premiers contrats 2026-2027 tombent… et s’effondrent

Les premiers contrats de pommes de terre 2026-2027 tombent... Et ils ne sont pas de bon augure. Agristo a ouvert la marche…

Ynsect insectes Poulainville
Liquidation d’Ÿnsect : la fin d’une promesse industrielle

Le tribunal de commerce d’Évry a prononcé, lundi 1er décembre, la liquidation judiciaire d’Ÿnsect. Une fin abrupte pour une…

En lien avec le Copa-Cogeca, la FNSEA et les JA organisent une manifestation à Bruxelles jeudi 18 décembre.  Des agriculteurs de la Somme s’y rendront. Ils dénoncent principalement l’accord du traité UE-Mercosur,  le contenu de la future Pac, et la taxe engrais. Explications et témoignages.
Le 18 décembre à Bruxelles : pourquoi ? comment ?

En lien avec le Copa-Cogeca, la FNSEA et JA organisent une manifestation à Bruxelles le 18 décembre prochain. Pourquoi cette…

Quatre ministres de l'Agriculture défendent la stratégie du gouvernement contre la DNC.
Dermatose nodulaire contagieuse : quatre anciens ministres de l'Agriculture défendent la ligne sanitaire de l’État

Dans un texte publié dans La Tribune Dimanche, Michel Barnier, Marc Fesneau, Stéphane Travert et Julien Denormandie,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde