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Contrôle des pulvérisateurs : les facteurs de contre-visite

Depuis 2009, le contrôle des pulvérisateurs à rampes est obligatoire.

Banc utilisé par les chambres d’agriculture de Picardie.
Banc utilisé par les chambres d’agriculture de Picardie.
© D. R.




Cette obligation s’est élargie en 2016 à tous les pulvérisateurs, excepté les pulvérisateurs à dos. Les appareils combinés (desherbineuse, par exemple), sur quad, ou les appareils à lance sont donc soumis au contrôle tous les cinq ans.
Les contrôles «conditionnalité», réalisés par le Service régional de l’alimentation (service de la Direction régionale de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt) en 2018, ont montré de nombreuses non-conformités liées à la non-réalisation du contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs. Les sanctions encourues sont dissuasives, avec une amende maximale de 1 500 €, et des pénalités dans le cadre de la conditionnalité pour les exploitants agricoles bénéficiant d’aides de la Pac (de 1 % à 5 % du montant des aides en fonction de la durée de dépassement de la date d’exigibilité du contrôle périodique).
Les défauts concernant l’usure des buses représentent près de 30 % des contre-visites (usure partielle + globale). Ceci s’explique aussi par le fait que le choix du jeu de buses à tester est laissé à l’agriculteur. Certains ont donc un jeu de buses neuf à disposition, mais souhaitent évaluer le niveau d’usure de l’ancien jeu. Il est vrai que, sans outil de mesure, il n’est pas aisé pour l’agriculteur d’évaluer le débit des buses. De plus, l’usure n’est pas seulement fonction de la surface traitée, elle est surtout liée aux produits utilisés, plus ou moins abrasifs. L’entretien est aussi important, avec des nettoyages réguliers recommandés. Lorsqu’une buse est bouchée, il faut privilégier l’utilisation d’un compresseur pour déboucher la buse, voire une brosse spécifique.
La matière de la buse va aussi fortement jouer sur l’usure avec, sur ce point, un avantage aux buses en céramique, qui sont les plus résistantes.
Lors du contrôle, une buse est considérée usée lorsque son débit mesuré s’écarte de plus de 10 % du débit nominal indiqué par le constructeur, ou 15 % lorsque celui-ci est inférieur à 1 l/min.
Le banc de test utilisé par les chambres d’agriculture en Picardie permet de mesurer, à une pression donnée et maîtrisée, le débit des buses usagées et de les comparer à celui d’une buse neuve (valeur nominale fournie par le constructeur). Les taux d’usure individuel et moyen sont ensuite calculés automatiquement à l’aide du logiciel.
Outre la partie réglementaire, l’usure des buses est un point clé de la qualité de pulvérisation, aussi bien en termes de débit qu’en homogénéité entre les buses. Même si l’usure entre les buses sur la rampe est homogène, la régularité des points d’impact sur la plante, ainsi que la taille des gouttelettes seront aussi affectées. Lorsque l’usure entre les buses est hétérogène, on aura, en plus de ces défauts, une répartition des débits différente sur la rampe.

 

La Chambre d’agriculture de la Somme propose le contrôle de vos pulvérisateurs depuis 2009.
Pour tout renseignement complémentaire ou vous inscrire, vous pouvez contacter la Chambre d’agriculture de la Somme au numéro suivant : 03 22 33 69 88
Vous pouvez également vous inscrire sur le site des chambres d’agriculture Hauts-de-France :
https://hautsdefrance.
chambres-agriculture.fr/vos-chambres/nos-services/controle-pulverisateur/somme-demande-de-controle-de-pulverisateur/

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