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Cop biodiversité : l'agriculture en première ligne

Un projet de rapport de 1 800 pages, qui dresse un état des lieux des écosystèmes dans le monde et dont l'AFP a obtenu copie, est présenté depuis le 29 mars aux membres de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) pour qu'ils en adoptent un résumé, dont le contenu peut évoluer. Ce texte, non prescripteur, «va servir de base pour redéfinir les objectifs de l'agenda» avant une Cop biodiversité très importante en Chine en 2020.

Cinq facteurs contribuent à la chute brutale de la biodiversité : les changements d'utilisation des terres (dont l'agriculture), la surexploitation (chasse et pêche), le changement climatique, la pollution et les espèces invasives, avec en toile de fond la croissance démographique (11,4 milliards d'habitants attendus en 2100) et la hausse de la consommation par habitant, à l'heure où les classes moyennes des pays émergents adoptent les modes de consommation des pays riches.

Pour ralentir cette érosion, il faudrait «des changements en profondeur», selon une version provisoire du résumé du rapport. «Nourrir le monde de manière durable (...) implique la transformation des systèmes alimentaires», constatent les scientifiques. Les pistes sont à chercher du côté des «principes agro-écologiques», «l'aménagement des paysages et des technologies d'intensification durable». «Réduire la demande pour les produits animaux», en premier lieu la viande, est évoqué plusieurs fois.

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