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Cristal Union envisage de fermer deux sucreries

Cristal Union envisage la fermeture de deux sucreries et une réduction de l’activité de conditionnement sur un autre site, a-t-il indiqué le 18 avril. «Le conseil d'administration de Cristal Union a décidé de mettre à l'étude le projet de fermeture des sites de Bourdon (Puy-de-Dôme) et de Toury (Eure-et-Loir), ainsi que le projet d'arrêt partiel de l'activité de conditionnement du site d'Erstein (Bas-Rhin)», selon un communiqué. Le groupe coopératif, qui présente «des résultats négatifs pour l’exercice clos le 31 janvier 2019», se dit à la recherche de repreneurs et de solutions alternatives à la fermeture des deux sucreries. L'usine de Bourdon «est un site très isolé», a expliqué à l’AFP Alain Commissaire, le DG, et si la décision de fermer est finalement prise à l'issue de l'étude, «on ne peut pas imaginer continuer à produire des betteraves et les véhiculer à quelques centaines de kilomètres». Les agriculteurs coopérateurs du Massif central «arrêteront de cultiver de la betterave». La situation de Toury est différente. Le site est à proximité de deux autres usines du sud de Paris, trente ou quarante kilomètres, «donc il n'y a pas vraiment de sujet» concernant l'emploi ou la production des coopérateurs, a-t-il assuré.

Ne laisser «aucun agriculteur sur le bord de la route» (CGB)

La CGB (betteraviers) a appelé le 18 avril Cristal Union à ne laisser «aucun agriculteur sur le bord de la route», juste après l’annonce par le groupe d’une possible fermeture de deux sucreries. «Cristal Union en tant que coopérative a le devoir d’accompagner ses agriculteurs pour leur permettre de poursuivre la betterave dans les meilleurs conditions», déclare le président Franck Sander, cité dans un communiqué. Et la CGB de souligner que la sucrerie de Toury (Eure-et-Loir), d’une capacité de production de plus de 150 000 t, détient le « record français en termes de rendements (116 tonnes de betteraves à 16°/ha)» sur les 10 000 ha cultivés par 630 agriculteurs. Concernant le site de Bourdon (Puy-de-Dôme) d’une capacité de production de 70 000 t de sucre avec 423 planteurs, le syndicat refuse la «disparition de la betterave» du bassin de la Limagne. Régis Chaucheprat, président de la CGB Limagnes, appelle dans le communiqué à s’«organiser localement pour construire un nouveau projet betteravier».

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Dans son communiqué, le sucrier a aussi indiqué sa base de prix pour la campagne en cours (semis 2024), avec un prix minimum garanti de 36,47 €/t16° en betteraves entières, soit une nouvelle hausse par rapport à l’an passé (32 €/t).
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