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De l’évasion sur quatre roues

Depuis la fin du confinement, les pilotes amateurs comme les novices peuvent à nouveau se balader en quad sur les chemins de terre du sud de la baie de Somme avec le guide Jérôme Cheval.



Avec le temps sec des dernières semaines, le gérant de Quad en baie donne littéralement l’occasion à ses clients de «mordre la poussière». Mais l’une des conséquences positives de la période post-confinement et des gestes barrière, c’est que le port du masque recommandé contre le Covid-19 sert aussi à protéger une partie du visage contre la poussière... «D’habitude, sourit Jérôme Cheval, on propose un bandana à ceux qui n’ont rien prévu. On n’aime pas trop manger de la poussière et les machines n’aiment pas non plus.»

Prudence sur la machine
Avant d’enfourcher un quad pour une balade de quelques heures entre Saint-Bimont, Cayeux-sur-Mer, Ault et avant un retour au Château des Lumières, il y a comme une espèce de rituel : présentation du parcours, rappel des consignes de sécurité et de bonne conduite, vérification des permis de conduire et enfin mise à disposition des équipements - le casque, la charlotte et les gants sont obligatoires -, avant de prendre la route direction le littoral. A vol d’oiseau, le trait de côte se trouve à 8 kilomètres. Accompagné par Jérôme Cheval, qui dispose d’un diplôme de guide, le trajet dure plus longtemps. Sa présence est la garantie d’une promenade sans accrocs, ni mauvaise surprise, «même s’il faut faire attention. Il faut rester prudent». Quad en baie accueille en général trois profil-type de clients : des familles, des groupes d’amis ou encore des professionnels réunis à l’occasion de séminaires. Selon l’expérience des participants, le parcours est plus ou moins technique, sans qu’il ne s’agisse pour autant de faire du franchissement : «On s’adapte toujours au plus lent. Le territoire est plat. On emprunte les chemins autorisés sans jamais les quitter, à travers la plaine ou les bois. 99 % du parcours se fait sur des chemins de terre ou empierrés, même si l’on doit de temps en temps traverser des routes goudronnées. Une fois que l’on arrive sur le littoral, on s’arrête. Les paysages sont splendides.» Le temps de faire quelques photos «souvenir», le groupe repart vers son point de départ, en empruntant un nouveau circuit. À 25 kilomètres par heure de moyenne, le guide promet une expérience dépaysante qui permet de profiter du panorama, sans pression. Différentes formules permettent de profiter de l’expérience, comprise entre une et quatre heures, «voire plus...» Certaines de ces formules permettent aux participants de déjeuner dans l’une des nombreuses adresses du coin. «Mais pour cela, il faut partir pendant au moins trois heures», précise le guide.

Courtoisie recommandée
Les machines mises à disposition sont des quads Kymco Duo de 300 CC. «En gros, c’est un quad agricole», sourit le gérant de Quad en baie. S’il reconnaît volontiers que le quad et les sports mécaniques en général ont aux yeux de certains une image peu flatteuse, Jérôme Cheval assure faire tout son possible pour «se faire accepter». Pour cela, il explique vouloir être «exemplaire» lors de ses balades : «Les clients s’engagent en signant une charte. Quand on croise un promeneur, un tracteur, on ralentit. Quand c’est un cavalier, on coupe le moteur pour ne pas faire peur au cheval.» La couleur orange des casques est aussi un choix assumé : «On n’a rien à cacher. Les gens du coin me reconnaissent», poursuit Jérôme, soucieux de la sécurité, de la courtoisie et du respect de la réglementation. «Celui qui vient pour faire le kéké, je le repère tout de suite...» Pour améliorer l’image de son activité, il dit réfléchir à convertir son parc de quads à l’électrique : «Le problème, concède-t-il, c’est la fiabilité et le prix... Mais ce n’est que mon avis !» Quad en baie n’a que six ans d’expérience et déjà un carnet de réservation déjà bien rempli. Pour répondre à l’ensemble des demandes et assurer l’entretien de ses douze machines, il envisage de s’associer à une personne de confiance. Pour l’ancien cadre commercial dans le secteur de la grande distribution, la reconversion professionnelle est, à n’en pas douter, réussie.


Le zoo d’Amiens a enfin pu rouvrir ses portes

Après deux mois et demi de fermeture en raison de la pandémie de Covid-19, la préfecture de la Somme autorise Amiens Métropole à ouvrir les portes du parc zoologique à partir du 2 juin 2020.  Archipels, ses tigres, et les 500 autres animaux hébergés au zoo d’Amiens ont ainsi pu retrouver leur public depuis quelques jours dans un parc zoologique aménagé dans le respect des règles sanitaires en vigueur. Objectif : assurer la protection du public, des agents et des animaux. Pour préparer cette réouverture, l’équipe du parc zoologique s’est mobilisée afin de mettre en place toute une série de mesures extraordinaires pour garantir la distanciation sociale et favoriser les gestes barrières. Avant la visite, une billetterie en ligne permet d’acheter un ticket et d’éviter tout contact avec les agents d’accueil. Elle est accessible depuis le nouveau site internet du parc, www.zoo-amiens.fr Pendant la visite, si gants et masques sont fortement conseillés, du gel hydroalcoolique est régulièrement mis à la disposition des visiteurs. La capacité d’accueil du zoo sera limitée à une jauge maximale de 1 450 personnes. Le public devra obligatoirement suivre un parcours fléché de près de deux kilomètres pour visiter les sept hectares du parc. Les groupes de plus de dix personnes ne seront pas admis. De plus, afin de respecter la distanciation sociale et éviter tout regroupement, les animations quotidiennes ne reprendront pas, et ce jusqu’à nouvel ordre. La programmation estivale est, elle aussi, suspendue. Cependant, les visites «Soigneurs d’un jour» et les anniversaires seront assurés. Quant aux nombreux abonnés du parc, ils verront leur abonnement prolongé.

Le printemps à fait son œuvre pendant le confinement
La belle météo des mois d’avril et de mai a métamorphosé le parc zoologique. Archipels et Rivages, les deux nouvelles zones du parc inaugurées en février dernier, tiennent toutes leurs promesses. Enfin, les nombreuses naissances survenues ces deux derniers mois (addax, chouettes de l’Oural, chiens des buissons…) récompensent le travail de toute l’équipe animalière qui s’est relayée pendant le confinement pour assurer le bien-être de tous les animaux.

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