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Des chercheurs et médecins appellent à suspendre l’utilisation d'antifongiques

Un collectif de plusieurs médecins et chercheurs appelle, dans une tribune publiée dans le quotidien Libération, lundi 16 avril, à «suspendre» l’utilisation des SDHI, utilisés comme antifongiques en agriculture, «tant qu’une estimation des dangers et des risques n’aura pas été réalisée par des organismes publics indépendants des industriels» et des agences ayant donné les autorisations de mise sur le marché. Rattachés au CNRS, à l’Inserm ou l’Inra, les signataires estiment que l’utilisation de ces produits, notamment en grandes cultures ou productions fruitières, pourraient avoir pour conséquence chez l’homme de «causer de graves encéphalopathies ou, au contraire, une prolifération incontrôlée des cellules et se trouver à l’origine de cancers» ou encore avoir des liens avec la survenue de la maladie de Parkinson. Les SDHI empêchent la respiration des cellules des champignons en bloquant une enzyme, la SDH (succinate déshydrogénase). Or, «les cellules de tous les êtres vivants respirent», rappellent les chercheurs et «il est connu depuis longtemps maintenant que les mutations génétiques de la SDH, entraînant la perte de son activité, sont la cause de maladies humaines». Cité par le quotidien, l’Anses, qui a délivré l’autorisation de mise sur le marché, indique que «l’évaluation scientifique des risques liés à l’usage de ces produits, qui prend en compte le mécanisme d’action, conclut à une absence de risque inacceptable» et qu’elle n’a pas «à ce stade d’éléments pour les interdire ou les suspendre».

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