Agronomie
Des essais pour rentabiliser la place des féveroles dans les cultures
Les légumineuses à graines n’ont plus à démontrer leurs intérêts agronomiques (capacité à fixer l’azote de l’air notamment). Pourtant, elles ne représentent que 2 % de la superficie des cultures arables en Europe. Le programme Insérez-les vise à lever les freins, surtout économiques. Le 26 mai, Terres Inovia et l’Apad Hauts-de-France organisaient un tour de plaine chez François Lavoisier et Guillaume Bruniaux, près de Montdidier.
Les légumineuses à graines n’ont plus à démontrer leurs intérêts agronomiques (capacité à fixer l’azote de l’air notamment). Pourtant, elles ne représentent que 2 % de la superficie des cultures arables en Europe. Le programme Insérez-les vise à lever les freins, surtout économiques. Le 26 mai, Terres Inovia et l’Apad Hauts-de-France organisaient un tour de plaine chez François Lavoisier et Guillaume Bruniaux, près de Montdidier.


Une capacité à fixer l’azote naturellement, donc un véritable «engrais vert» pour le sol, et des points pour accéder à l’écorégime de la Pac… Voilà pourquoi François Lavoisier, installé à Framicourt, près de Montdidier, intègre chaque année des féveroles dans son assolement. «Ces légumineuses à graines sont néanmoins peu rentables, donc je cherche à favoriser le rendement, tout en réduisant les charges au maximum», explique-t-il ce 26 mai, lors d’un tour de plaine organisé par Terres Inovia et l’Apad Hauts-de-France. Avec son voisin de Davenescourt, Guillaume Bruniaux, ils ont intégré le programme Insérez-les, qui vise à «augmenter les surfaces de ces espèces et dépasser le verrouillage socio-technique».