Élevage
DNC : se prémunir pour éviter le pire dans la Somme
Même si la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) ne touche pas l’élevage des Hauts-de-France, les services de l’État et la profession agricole se mobilisent pour prévenir sa propagation. Et tordre le cou aux fausses informations.
Même si la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) ne touche pas l’élevage des Hauts-de-France, les services de l’État et la profession agricole se mobilisent pour prévenir sa propagation. Et tordre le cou aux fausses informations.
C’est une menace prise très au sérieux. Fin de semaine dernière, le préfet de la Somme, Rollon Mouchel-Blaisot, s’est rendu dans une exploitation laitière à une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Amiens pour prendre la température et assurer la profession agricole de la prise en considération du risque que représente la dermatose nodulaire contagieuse. Accompagné d’agents de la Direction de la protection des populations (DDPP) et de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), le préfet est revenu sur les contrôles des transports d'animaux qui continuent à se déployer. Dans la Somme, sur les 76 opérations réalisées à date — elles ont débuté mi-octobre —, mobilisant 35 gendarmes, «rien d’anormal n’a été détecté», a détaillé le représentant de l’État. Et d’ajouter que cette mobilisation de moyens «vise à éviter que la maladie se propage» et à «la tenir éloignée de notre région.»
Éviter les traumatismes