Main-d’œuvre
En se diversifiant, le groupement d’employeurs fait pousser l’emploi local
Les agriculteurs ont besoin de bras. Les entreprises du monde rural également. Depuis un an, le SRGEA de la Somme (Service de remplacement et groupement d’employeurs agricole) élargit son action vers d’autres secteurs. Un moyen de recruter des personnes aux compétences variées, et de pouvoir les fidéliser en leur proposant du travail toute l’année.
Les agriculteurs ont besoin de bras. Les entreprises du monde rural également. Depuis un an, le SRGEA de la Somme (Service de remplacement et groupement d’employeurs agricole) élargit son action vers d’autres secteurs. Un moyen de recruter des personnes aux compétences variées, et de pouvoir les fidéliser en leur proposant du travail toute l’année.

Pour dérouler les ballots de lin, enlever les cailloux et les corps étrangers, puis faire entrer les paquets dans la machine de teillage, il faut «de l’envie et du courage», avoue Nicolas Defransure, directeur de la coopérative Lin 2000 à Grandvilliers (60). Pas simple de recruter, alors que le besoin en main-d’œuvre est croissant. «Pour répondre à la demande des clients et des agriculteurs, nous augmentons les surfaces de lin et les capacités de l’entreprise, avec l’investissement dans de nouvelles lignes de teillage. Nous aurons prochainement besoin d’une trentaine de personnes, essentiellement des techniciens de ligne, des caristes et des agents de maintenance.» Depuis un peu plus d’an, la coopérative délègue le recrutement au SRGEA (Service de remplacement et groupement d’employeurs agricole) de la Somme. «Ça nous enlève une sacrée épine du pied.»