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FDSEA : les cantons en assemblée

Echo de l'assemblée cantonale de Ailly-sur-Noye.

© AAP

Ailly-sur-Noye : agriculture et carbone

Après avoir visité l’usine de Tubesca, les 28 participants à l’assemblée cantonale d’Ailly-sur-Noye se sont retrouvés à la salle des fêtes de Guyencourt-sur-Noye.
«Mon nouveau mandat m’a appris pas mal de choses : ce qui se passe ailleurs dans le département comme dans les Bas-Champs, à mesurer la complexité des dossiers et à mieux comprendre le besoin d’appui de compétences. Il ne faut pas avoir peur de se renseigner et d’échanger avec d’autres personnes», a dit en préambule Thomas Montaigne, président du canton d’Ailly-sur-Noye. Olivier Faict, secrétaire général adjoint de la FDSEA est ensuite revenu sur les sujets d’actualité : Plan de soutien à l’élevage, conjoncture et régionalisation.
Enfin, Romain Six, de la Chambre d’agriculture de la Somme, est intervenu sur l’impact de l’agriculture sur le réchauffement climatique et les pratiques innovantes. «La France est le premier pays producteur de bovins d’Europe, en particulier de vaches allaitantes. Or, l’élevage bovin émet un peu plus de méthane que les autres. La France est le septième consommateur d’engrais minéraux dans le monde (chiffre de 2010). Autant de pratiques fortement émettrices de gaz à effet de serre qui font que l’agricultrice pèse pour 24 % des émissions françaises. Il est difficile d’éliminer ces paramètres, mais il est possible de les raisonner», a-t-il indiqué.
Il existe différents leviers pour réduire les émissions de gaz à effet de serre : raisonner sa fertilisation azotée, économiser les énergies fossiles, produire des énergies renouvelables, travailler sur les émissions des ruminants avec l’alimentation. L’agriculture peut également être une solution pour lutter contre le réchauffement climatique. Elle permet, d’une part, de limiter les pertes de carbone et le déstockage en retardant la minéralisation de la matière organique en favorisant le semis direct, par exemple. Et, d’autre part, elle permet également d’augmenter le stockage de carbone dans les sols en accroissant le stock de matière organique en favorisant, par exemple, les couvertures des sols toute l’année.
«L’agriculture a donc un rôle important à jouer sur les émissions et sur la lutte contre l’effet de serre. Toutefois, le carbone n’est pas le seul enjeu à considérer, il s’agit d’avoir une approche globale intégrant par exemple les émissions de N2O, les risques sanitaires et la préservation de la biodiversité, tout en conservant l’alimentation comme un enjeu prioritaire», a conclu Romain Six.

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