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Robots Lely : flexibilité et facilité de travail

Éleveur de vaches laitières à Auve, Jean-Luc Doyen utilise différents robots de la gamme Lely pour gagner en souplesse et efficacité de travail.

Utilisateur du robot de traite Lely depuis onze ans, l’éleveur marnais dispose également de robots d’alimentation et d’un autre destiné au nettoyage.  

«Nous profitons sur l’exploitation de quatre robots de traite. Nos outils d’alimentation amène notamment de la pulpe de betterave, ensilage d’herbe, de luzerne, paille d’orge, foin de luzerne, paille de blé. Le Vector donne une ration par vache, en fonction de ce qu’on lui aura mis. Il va gérer selon les besoins, tout est pesé», explique Jean-Luc Doyen, éleveur bovin à Auve.  

 

Quatre robots de traite 

Propriétaire de quatre robots de traite, d’un système d’alimentation avec deux bols Lely, appelé le Vector, d’un robot Collector et d’un racleur, l’exploitation compte au total huit appareils de la gamme Lely.  

«Ce dispositif sous-entend des astreintes car les machines travaillent non-stop et nous devons être présents en cas de panne.  Le robot travaille selon les besoins, parfois il est arrêté car il a fini son circuit. Le Vector respecte une route et il est rechargé le lendemain matin au sein de la «cuisine». Cette zone de chargement est agrémentée du mardi au vendredi. Nous essayons de quantifier au mieux la dose de matières à renflouer. Il est important de prévoir une réserve suffisante pour ne pas avoir à réajuster la quantité en pleine nuit, par exemple. J’optimise mon système d’alimentation pour mes vaches avec des produits frais, et un bon complément alimentaire», ajoute Jean-Luc Doyen.  

 

Une traite optimisée 

Les quatre robots de traite Lely interviennent sur 225 vaches, avec deux lots de deux robots, ce qui équivaut environ entre 110 et 115 vaches par lot. Le système de traite tourne 24h/24. «Notre rôle principal est de surveiller le robot et de gérer les vaches en retard à la traite. Nous comptabilisons environ 2,7 à 2,8 passages par vache. Certaines d’entre elles ne vont plus à la traite, nous les poussons donc à y aller le soir. Elles disposent d’une aire d’attente par laquelle elles sont obligées de passer par le robot pour sortir de prison», précise le propriétaire de l’exploitation. Pour chaque traite, un temps de passage de neuf à treize minutes est nécessaire. Les vaches viennent au robot pour se faire traire mais aussi manger en fonction de leur production. La ration est adaptée à la quantité de production de la vache.  

 

Un usage multifonction 

En plus d’une traite classique, le robot Lely propose d’autres fonctions comme laver les mamelles, peser et analyser le lait, peser les vaches. «Un ensemble d’informations que nous utilisons selon nos besoins. Il propose aussi de surveiller la rumination des vaches, leur activité. C’est une mine de renseignements», poursuit Jean-Luc Doyen.  

Ainsi, chaque matin l’éleveur bovin peut dresser des constats et suivre les vaches à problèmes. «Que ce soit au niveau de la température, ou de la baisse de lait. Ces données nous permettent de cibler et suivre ces vaches.» 

 

Souplesse de travail 

«L’ensemble de ces outils apportent de la souplesse de travail. Nous gagnons également de l’espace sans perturber le bâtiment. Au niveau de notre organisation, c’est aussi une liberté de temps de travail. Mais la robotique ne fait pas tout. Nous sommes avant tout éleveur et nous gardons l’œil sur nos vaches. Mais le robot Lely nous soulage, c’est certain», se satisfait Jean-Luc Doyen.  

 

11 800 l de lait par vache 

En 2020, 11 800 l de lait ont été récoltés par vaches pré-sentes. «C’est un bon indicateur, nous faisons partie du système Bleu blanc cœur, ce qui intensifie la production. Pour rejoindre cette charte nationale, nous sommes obligés d’avoir assez à manger pour respecter la quantité d’oméga 3 qualitatifs dans notre lait par exemple. Les vaches expriment ainsi davantage leur potentiel.» 

 

Une charte nationale de qualité

Bleu blanc cœur est une charte nationale qui donne une obligation de moyens et de résultats.
«Il faut amener des IT3. Une analyse de lait est réalisée trois fois par mois pour voir s’il existe bien un transfert d’oméga dans le lait. Si ce n’est pas le cas, un réajustement de l’alimentation est réalisé. C’est un contrat de cinq ans qui offre une plus-value», conclut Jean-Luc Doyen.
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