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FNAMS: maintenir un revenu et apporter un soutien technique

En assemblée générale le 22 février, à Amiens, la FNAMS Nord-Picardie a évoqué tant les dossiers d’actualité que la régionalisation, avant d’aller visiter les laboratoires de Linéa.

L’assemblée statutaire de la FNAMS Nord-Picardie a réuni une vingtaine d’agriculteurs multiplicateurs venant de la Somme, de l’Oise et du Pas-de-Calais, à Amiens, à l’Ecole doctorale des sciences, technologie et santé de l’UPJV, lundi dernier.
L’assemblée statutaire de la FNAMS Nord-Picardie a réuni une vingtaine d’agriculteurs multiplicateurs venant de la Somme, de l’Oise et du Pas-de-Calais, à Amiens, à l’Ecole doctorale des sciences, technologie et santé de l’UPJV, lundi dernier.
© AAP


Si le congrès national de la FNAMS, à Troyes, les 9 et 10 juin prochains, aura pour thème l’emploi dans la production de semences, gageons que les renégociations en cours sur les conventions cadres de multiplication, ainsi que la nouvelle Pac, avec en particulier la mise en œuvre du recouplage, du verdissement et de la gestion des risques (désormais financée dans le cadre du second pilier, ndlr) seront tout autant au cœur des discussions.
Sur ces conventions cadres, ainsi que sur les annexes, également en cours de renégociation, tant sur la qualité des lots que sur la rémunération des productions, «notre rôle en tant que syndicat, précise Jean-Noël Dhennin, président de la FNAMS, est de défendre nos agriculteurs pour leur maintenir un revenu. L’idée est de s’appuyer sur les coûts de production pour dégager une marge intéressante pour eux.»

Interrogations sur la nouvelle Pac
L’autre «gros» dossier est la nouvelle Pac, avec notamment le recouplement des aides sur les semences fourragères. «Le recouplage sur les semences fourragères se fait essentiellement sur les légumineuses. En effet, sur l’enveloppe attribuée pour les semences fourragères, soit 4,5 millions d’euros, 4 millions sont pour les légumineuses», relève le président de la FNAMS. La répartition de l’enveloppe se fait au niveau de l’interprofession. «Dans les discussions sur le sujet, il y aura un retour aux obtenteurs, de l’ordre a priori de 150 € par ha, après versement aux agriculteurs. Le but est de financer la sélection fourragère par le biais de la contribution volontaire obligatoire», indique Jean-Noël Dhennin.
Avant de rappeler, au passage, qu’une consultation publique a été organisée par la Commission européenne sur le verdissement. Cette consultation porte notamment sur la perception des agriculteurs sur le sujet et quelles évolutions peut connaître celui-ci. Si les conditions de ce verdissement sont moins drastiques qu’il y a quelques années -«on a connu pire», rappelle-t-il- il incite cependant chacun à répondre à l’enquête. «Il faut y aller, renchérit Luc Vermersch, vice-président de Noriap, car ceux qui militent contre nous n’hésiteront pas à nous attaquer. Puis, même si on s’exprime en disant que certaines choses sont bien, il ne faut pas manquer de dire qu’il est hors de question d’aller plus loin.»

La régionalisation
Aller plus loin, c’est ce que veut, en revanche, la FNAMS Nord-Picardie sur son devenir. «L’idée est de travailler en région. C’est la seule manière pour pouvoir mutualiser nos moyens, entre autres, l’animation des structures au niveau régional. Mais ce n’est pas simple à mettre en place», reconnaît Olivier Petit, président de La FNAMS Nord-Picardie. L’assemblée a voté pour à l’unanimité.


La filière en Nord-Picardie

- 1 482 agriculteurs multiplicateurs

- 31 684 ha : surfaces en multiplication de semences
- 19 centres de sélection
- 23 usines
- 54 entreprises productrices
- 987 points de vente

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