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Frites, chips, purées : la balance commerciale se dégrade

La production des usines françaises stagne alors la consommation de pommes de terre transformées augmente.
La production des usines françaises stagne alors la consommation de pommes de terre transformées augmente.
© N. Ouvrard

La filière de la pomme de terre transformée (fabrication de frites, chips, purées) a enregistré une forte dégradation de sa balance commerciale. Son déficit est passé de 256 M euros en 2012-2013 à 339 millions en 2013-2014, a révélé le Gipt, l'interprofession de la pomme de terre transformée, lors de son assemblée générale le 17 décem­bre.
Le déficit des produits surgelés à base de pomme de terre, qui s'est élevé à 271 000 tonnes en 2013-2014, s'est creusé de 28%. Celui des chips, de 76 000 tonnes, s'est aggravé de 3%. Celui des produits déshydratés, de 16 000 tonnes, a bondi de 45%.
La production des usines françaises est restée stable face à la consommation des ménages français qui a augmenté. Les importations se font en provenance de Belgique, des Pays-Bas, en grande partie issues de productions réalisées avec de la pomme de terre française, fait-on remarquer au Gipt. La consommation française est en effet passée de 831 000 tonnes en 2009-2010 à 943 000 tonnes en 2013-2014.
Au total, 1,1 million de tonnes de pommes de terre ont été livrées aux industries alimentaires. 70% de ce volume a été contractualisé (+ 4,5 %). La répartition des tonnages est la suivante : 65 % pour les surgelés, 17 % pour les déshydratés, 11 % pour les chips et 7 % pour les autres produits.

Embellie sur le marché européen de la fécule

La campagne 2013-2014 a été marquée par un manque de fécules sur le marché européen, suite à un niveau de récolte très faible en Allemagne. «Le marché européen de la fécule a connu une embellie»,a commenté Marie-Laure Empinnet de la chambre syndicale de la féculerie, lors de l'assemblée du Gipt. 20 000 hectares ont été emblavés par 1 241 contractants. Un peu plus d’un million de tonnes de pommes de terre ont été livrées pour une production de 212 000 tonnes. Trois secteurs se partagent cette production : les industries agro-alimentaires (52 %) et la chimie/pharmacie (5 %) progressent quand la papèterie/cartonnerie (43 %) recule. Pour Marie-Laure Empinnet , «ce redéploiement des ventes de fécule s’opère depuis la perte des aides PAC, et cela va continuer».

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