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Garder toujours un œil sur son troupeau

Les réseaux sans fil et l’internet mobile permettent de surveiller son troupeau quel que soit l’endroit où on se trouve.

La visualisation sur un smartphone impose une couverture suffisante du réseau de téléphonie mobile pour disposer d’une bonne qualité d’image.
La visualisation sur un smartphone impose une couverture suffisante du réseau de téléphonie mobile pour disposer d’une bonne qualité d’image.
© Camerail

Les caméras de surveillance ont depuis longtemps fait leur entrée dans les bâtiments d’élevage. Mais le téléviseur est longtemps resté le seul moyen de visualiser les images de son troupeau. Aujourd’hui, elles peuvent être consultées de n’importe où dans le monde. Amener les images d’une stabulation jusqu’à l’éleveur se fait en trois actes : filmer les animaux, transmettre le signal, recevoir les images sur un écran. Il faut aussi commander la caméra à distance. Si les caméras numériques ont apporté de nouvelles fonctionnalités et une qualité d’image très appréciables, ce sont les deux dernières étapes, désormais totalement numérisées, qui ont le plus profité des récentes évolutions technologiques.
Classiquement, la transmission se faisait par câble ou par ondes radio. Le câble coaxial est sans doute le plus fiable pour transmettre des données, sauf que la stabulation et la maison ne doivent être séparées que de quelques centaines de mètres. Quant aux ondes radio hertziennes (en 2,4 GHz, la gamme de fréquence autorisée), elles peuvent être perturbées par des interférences d’appareils domestiques fonctionnant sur la même fréquence ou la présence d’obstacles. La portée est tout de même de plusieurs kilomètres en vue. Autre solution de proximité très simple à mettre en œuvre : les courants porteurs en ligne (CPL), une technique de transfert d’informations numériques par le réseau électrique. Mais la stabulation et la maison doivent être alimentées par le même compteur électrique et la distance ne pas dépasser 200 mètres. Pour de courtes distances, les fournisseurs proposent également la technologie sans fil Wi-Fi : facile à mettre en œuvre, sans qu’il soit nécessaire d’être connecté à internet, elle a l’avantage de ne pas souffrir des interférences. Le Wi-Fi à longue portée, qui utilise des antennes extérieures professionnelles, permet de transmettre les données sur des distances plus longues, de l’ordre de trois à cinq kilomètres, selon le relief.

Des images sur PC, tablette et smartphone
Depuis quelques années, ces limitations de distance sont révolues grâce à internet haut débit (ADSL, satellite). Il faut pour cela disposer d’une connexion d’au moins 2 Mo dans chaque bâtiment équipé d’une caméra et dans chacune des maisons où l’on souhaite recevoir les images. Mais le coût de plusieurs abonnements ADSL n’est pas négligeable.
La visualisation des images se fait généralement sur un ordinateur, voire sur le téléviseur par l’intermédiaire d’un modem spécifique. Pour le visionnage sur ordinateur, les trois principaux fournisseurs français ont adopté des solutions différentes : soit à partir d’un portail internet (Agri Video System), soit avec un logiciel installé sur l’ordinateur (Camérail) ou en direct par le biais d’un serveur et d’une adresse IP propre à la caméra (Detecvel). De plus, il est généralement possible de planifier l’enregistrement de séquences vidéo, une fonction très utile pour la surveillance des chaleurs.
Mais, aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’être à la maison pour surveiller ses vaches. Grâce aux réseaux internet mobiles (Edge, 3G/3G+, Wi-Fi), il est possible de se connecter de n’importe où, à condition d’avoir un abonnement permettant l’accès à internet ou une connexion Wi-Fi et que le réseau soit présent. Ce qui n’est pas toujours le cas en zone rurale, notamment pour le 3G+. Les images peuvent être visualisées sur un smartphone, une tablette ou un ordinateur portable. Les fournisseurs ont développé des interfaces adaptées à chaque support.

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