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Hallencourt : produire de la viande bovine dans la Somme

Echo de l'assemblée cantonale d'Hallencourt

L’assemblée d’Hallencourt a réuni une quarantaine de participants.
L’assemblée d’Hallencourt a réuni une quarantaine de participants.
© AAP

Vendredi dernier s’est tenue l’assemblée du canton d’Hallencourt à Huppy, sous la présidence d’Olivier Parcy et avec la participation de Françoise Crété, secrétaire générale de la Fdsea.
Après une matinée consacrée aux dossiers d’actualité et à la présentation des nouveaux partenaires locaux et nationaux de Germa, l’après-midi a été entièrement axée sur la filière bovine. Daniel Platel, conseiller à la chambre d’agriculture, a expliqué qu’«entre 2005 et 2011, 20% d’éleveurs avaient disparu pour une diminution de 1% du cheptel seulement. Preuve que les troupeaux se concentrent et que les exploitations se restructurent. Par ailleurs, les habitudes et la consommation changent. En effet, les Français achètent de plus en plus des morceaux à bas prix en grandes surfaces tels que les steaks hachés, représentant 40% de la viande consommée.
Daniel Platel a poursuivi en expliquant les handicaps et les atouts de la filière viande dans la Somme. Il pointe certains points faibles : la diversité des races existantes qui peut poser problèmes aux abattoirs car le produit n’est pas standardisé ; l’absence de génétique : les troupeaux allaitants se sont souvent formés à partir de troupeaux laitiers et les choix pour l’insémination n’ont pas toujours été optimaux. Il est pourtant possible de faire des contrôles de performance avec Bovins Croissance, mais actuellement seuls 10% des vaches sont contrôlées. Enfin, la concurrence entre cultures et élevages est également un frein. Il est vrai que devoir se consacrer aux deux productions, rend parfois plus difficile le suivi du cheptel.
Néanmoins, il ne faut pas oublier que dans la Somme la situation est optimale pour l’élevage allaitant : il y a de la paille, du fumier, de la nourriture, des coproduits. «L’avantage d’avoir les deux productions, animale et végétale, est que les EBE sont plus stables», souligne Daniel Platel.
De plus, le département est situé entre deux bassins de population, c’est-à-dire qu’il existe des consommateurs à proximité. Daniel Platel rappelle d’ailleurs que des aides sont données au niveau régional, notamment pour la modernisation des bâtiments. Il ne faut pas hésiter à se renseigner.

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