Aller au contenu principal

Horticulteurs, fleuristes et pépiniéristes redoutent un nouveau confinement

Face à la menace de nouvelles mesures de confinement, l’interprofession de l'horticulture, de la fleuristerie et du paysage appelle le gouvernement à considérer l’achat de végétaux comme essentiel.

Fleurs
Les professionnels de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage sont inquiets de la mise en place de nouvelles mesures de confinement dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
© Pixabay

Dimanche, ce sera la fête des grands-mères. Puis avec l’arrivée des beaux jours, les Français vont être tentés de retourner au jardin. Pourtant, les professionnels de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage sont inquiets. Pourquoi ? Parce qu’ils redoutent la mise en place de nouvelles mesures de confinement dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Même s’il ne s’agit que de mesures locales, leur inquiétude est palpable. Les précédents épisodes leur ont laissé un goût amer.

100 millions de tiges détruites

« Au printemps 2020, la filière agricole de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage a payé le prix fort du confinement 1 », souligne ainsi Val’hor, l’interprofession. Et d’en dresser un triste bilan : les fleurs et végétaux en général étant des produits classés « ultra-frais, périssables, non stockables, non transformables, plus de 100 millions de tiges ont été détruites ». En cause, la fermeture des circuits de commercialisation qui a empêché tout écoulement de la production française.

« 130 exploitations horticoles ont définitivement fermé et les revenus des exploitants agricoles de cette filière se sont effondrés de 44% sur le seul mois de mars 2020 », poursuit Val’hor.

Des produits essentiels ?

Pour éviter aux professionnels de vivre une nouvelle passe difficile, l’interprofession appelle donc le gouvernement « d’inscrire le végétal - arbres, fleurs et plantes - dans les produits essentiels afin de sanctuariser l’accès des Français aux végétaux et de sauvegarder la filière horticole française grâceà  l’autorisation d’ouverture de tous les circuits de distribution (producteurs détaillants, fleuristes, marchés de plein vent, jardineries, rayons végétaux de la distribution non-spécialisée...) ».

Dans l’hypothèse d’un reconfinement, se rendre chez un producteur détaillant, fleuriste, sur un marché, dans une jardinerie ou dans le rayon végétal deviendrait alors un motif autorisant une sortie. Et une bouffée d’oxygène.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Johan Boudinel, un samarien champion du monde de boucherie

Johan Boudinel, artisan-boucher d’Arrest, fait partie de l’équipe de France de boucherie qui a décroché le titre de championne…

lin France 5
"Le lin, ce trésor français" sur France 5 ce soir

La chaîne France 5 diffuse ce mardi 1er avril en soirée (21h05) un documentaire consacré à la culture et à la valorisation du…

Les yaourts du T’chiot Berton dégustés à pleines cuillerées

À Bougainville, Gwendoline Guillerm et Jérémy Le Bot ont développé une toute récente activité de transformation à la ferme,…

Au 20 avril, les blés sont généralement au stade 2 nœuds, soit environ 2-3 jours de retard par rapport à la médiane des dix dernières années.
Optimiser la fertilisation azotée malgré un printemps contrasté

Le développement du blé tendre d'hiver est légèrement en retard en raison des conditions climatiques fraîches et sèches. L'…

Cette année, le vent de Nord-Est permet un séchage fort mais principalement  en surface.
Les bonnes pratiques d’implantation selon Arvalis

Alors que les plantations de pommes de terre ont démarré depuis quelques semaines, Arvalis Hauts-de-France fait un tour d’…

Les surfaces d'endives françaises (encore) en baisse

La production française d'endives est à nouveau en baisse, de 5 % en 2024. 

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde