Aller au contenu principal

Intempéries : des dégrèvements de taxe foncière sont possibles

La procédure à suivre pour obtenir un dégrèvement de taxe foncière suite aux pertes de récolte.

© AAP

Les exploitants qui ont subi cette année des pertes consécutives aux intempéries qui ont retardé l’enlèvement des récoltes peuvent obtenir des dégrèvements de la taxe foncière non bâtie.
Pour obtenir cela il n’est pas nécessaire que les communes soient déclarées sinistrées.
Effectivement, en cas de pertes sur pied par suite d’inondation, intempéries, etc., il est accordé à l’agriculteur, sur réclamation et pour l’année en cours, un dégrèvement proportionnel à la surface des parcelles atteintes. La perte de récolte doit présenter un caractère exceptionnel, naturel et être indépendante de la volonté de l’intéressé.
Lorsque les pertes de récoltes affectent une partie notable de la commune, le maire peut formuler au nom de l’ensemble des agriculteurs concernés une réclamation collective.

Qui doit faire la demande ?
La demande de dégrèvement doit être faite par l’exploitant agricole (fermier ou propriétaire exploitant) auprès des services des impôts fonciers concerné (voir modèle de lettre ci-dessous).
Par contre pour les communes où une majorité d’agriculteurs est touchée, il est préférable que la demande soit établie par le maire de la commune. Cette démarche permettra d’accélérer la procédure.
Une fois le courrier adressé au centre des impôts fonciers, celui-ci fera parvenir à chaque agriculteur des formulaires n°4195 (un par commune). Cet imprimé permettra de recenser les parcelles atteintes par les inondations, en précisant leur nature (blé, pois……) leur situation cadastrale et leur surface.

Comment est fixé le dégrèvement ?
Le montant du dégrèvement sera déterminé par l’administration et sur avis du maire ou d’une commission.
Evidemment tout agriculteur pourra justifier de la perte de récolte par tous moyens auprès de la commission ou du maire. Le service des impôts fonciers doit informer simultanément les bailleurs et les preneurs des dégrèvements prononcés.
Il ne peut être envisagé de verser directement à l’exploitant le montant du dégrèvement sauf pour le propriétaire exploitant. En ce qui concerne les fermiers, le dégrèvement sera perçu par le bailleur en application de la loi. Les bailleurs devront rembourser les fermiers.
Il faut préciser pour éviter tout malentendu que les dégrèvements accordés n’amputent pas les budgets communaux ou départementaux puisque c’est l’Etat qui prend en charge les pertes financières occasionnées par ces pertes de récoltes exceptionnelles.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

Johan Boudinel, un samarien champion du monde de boucherie

Johan Boudinel, artisan-boucher d’Arrest, fait partie de l’équipe de France de boucherie qui a décroché le titre de championne…

lin France 5
"Le lin, ce trésor français" sur France 5 ce soir

La chaîne France 5 diffuse ce mardi 1er avril en soirée (21h05) un documentaire consacré à la culture et à la valorisation du…

Les yaourts du T’chiot Berton dégustés à pleines cuillerées

À Bougainville, Gwendoline Guillerm et Jérémy Le Bot ont développé une toute récente activité de transformation à la ferme,…

Au 20 avril, les blés sont généralement au stade 2 nœuds, soit environ 2-3 jours de retard par rapport à la médiane des dix dernières années.
Optimiser la fertilisation azotée malgré un printemps contrasté

Le développement du blé tendre d'hiver est légèrement en retard en raison des conditions climatiques fraîches et sèches. L'…

Cette année, le vent de Nord-Est permet un séchage fort mais principalement  en surface.
Les bonnes pratiques d’implantation selon Arvalis

Alors que les plantations de pommes de terre ont démarré depuis quelques semaines, Arvalis Hauts-de-France fait un tour d’…

Les surfaces d'endives françaises (encore) en baisse

La production française d'endives est à nouveau en baisse, de 5 % en 2024. 

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde