Politique
La contribution de la Somme à la chute du gouvernement Bayrou
Sans surprise, les cinq députés de la Somme n’ont pas accordé la confiance au Premier ministre, François Bayrou, lors d’un vote qu’il a sollicité à l’Assemblée nationale, le 8 mars.
Sans surprise, les cinq députés de la Somme n’ont pas accordé la confiance au Premier ministre, François Bayrou, lors d’un vote qu’il a sollicité à l’Assemblée nationale, le 8 mars.

Comme attendu, François Bayrou n’a pas obtenu la confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre : seuls 194 députés ont voté pour l’actuel exécutif, tandis que 364 ont voté contre et 15 se sont abstenus. François Bayrou devient ainsi le premier chef de gouvernement de la Ve République à être renversé lors d'un vote de confiance. D’après un communiqué de l’Élysée, Emmanuel Macron « recevra demain (le 9 septembre, NDLR) le Premier ministre François Bayrou pour accepter la démission de son gouvernement », avant de nommer un nouveau locataire de Matignon « dans les tout prochains jours »
Dans le détail, la quasi-totalité des groupes macronistes, MoDem et Horizons ont voté pour la confiance. Seule exception, l'élue macroniste du Nord Violette Spillebout, qui s'est abstenue en raison de l'affaire Bétharram.
Compte tenu de l’étiquette politique des cinq députés de la Somme, il va sans dire qu’aucun parmi François Ruffin (1ère circo, Écologiste), Zahia Hamdane (2ème, LFI), Matthias Renault (3ème, RN), Jean-Philippe Tanguy (4ème, RN) et Yaël Ménaché (5ème, RN) n’a voté en faveur du Premier ministre.
Les députés Les Républicains, membres de la coalition gouvernementale, bénéficiaient d'une liberté de vote et se sont divisés : 27 ont voté pour la confiance, 13 contre, et 9 se sont abstenus. Les députés du Rassemblement national, leurs alliés ciottistes de l'UDR, les insoumis, les socialistes, les écologistes et le groupe des communistes et ultra-marins ont voté à l'unanimité contre.
Le 25 août, François Bayrou avait annoncé qu'il engagerait le 8 septembre la « responsabilité du gouvernement » devant l'Assemblée nationale, pour trancher la « question centrale » de « la maîtrise de nos finances » et valider le principe de son plan d'économies budgétaires, selon l’AFP.