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La Fédération nationale des producteurs de lait prépare un pacte laitier

La Fnpl ne veut laisser aucun producteur qui souhaiterait poursuivre son activité sur le bord de la route.

Thierry Roquefeuil, président de la Fnpl : "Je n’accepte pas que la fin des quotas rime avec un droit nouveau détenu par les seules entreprises".
Thierry Roquefeuil, président de la Fnpl : "Je n’accepte pas que la fin des quotas rime avec un droit nouveau détenu par les seules entreprises".
© AAP

A dix mois de la fin des quotas, et alors que la conjoncture est plutôt favorable, la Fédération nationale des producteurs de lait (Fnpl) entend conforter la dynamique qui est en train de s’établir. Les livraisons ont, en effet, progressé de plus de 7 % depuis le début de la campagne. Mais cette dynamique ne doit pas se faire n’importe comment. «Nous voulons garder des producteurs, chefs d’entreprise, sur tout le territoire», plaide Thierry Roquefeuil, le président. «Il nous appartient de donner de la lisibilité sur l’évolution des marchés, la pérennité des entreprises et l’appui des pouvoirs publics pour que les producteurs sachent dans quel cadre ils vont travailler pour pouvoir engager des investissements pour les 15 à 20 prochaines années», précise-t-il.
Le soutien des pouvoirs publics, les producteurs l’attendent sur l’amélioration de la fiscalité, sur l’emploi, mais surtout sur la simplification administrative. Les quotas abolis, la Fnpl n’entend pas que la gestion de la filière soit abandonnée aux seules entreprises qui décideraient seules où produire le lait.

Simplification administrative
«Notre transformation ne peut décider seule sur quels territoires, pour quels volumes et à quel prix l’activité laitière existera», écrit Thierry Roquefeuil dans une lettre qu’il vient de faire parvenir à son conseil d’administration et aux sections laitières. C’est d’ailleurs le sens de sa proposition de créer un observatoire des volumes sur le modèle de l’observatoire des prix, déjà mis en place, pour avoir une idée des déplacements de production.
Mais ce travail de réflexion la Fnpl souhaite le mener avec l’ensemble des acteurs de la filière, notamment sur le terrain. Aussi demande-t-elle que les conférences de bassin soient mobilisées pour dresser un état des lieux de la situation dans les différentes régions ainsi que de leurs forces et faiblesses. L’objectif étant de faire remonter des propositions à Paris à la mi-septembre, avant la tenue d’une conférence laitière, fin novembre, qui précisera les contours de ce pacte.

Ferme des 1 000 vaches : «N’en faisons pas un modèle»

Interrogé sur la ferme des 1000 vaches, Thierry Roquefeuil estime qu’il ne s’agit pas d’un modèle à suivre. Ce n’est pas tant la taille de l’élevage qui interpelle la Fnpl que les conditions de sa réalisation avec un seul investisseur. «Le problème qui est posé est celui de l’investissement et de l’organisation du travail», observe-t-il. «Si nous avions dix exploitants qui se réunissent avec 100 vaches chacun pour financer l’investissement et améliorer les conditions de travail, notre regard serait différent». Ceci étant, la Fnpl ne croit pas à la généralisation de ce modèle dans une France laitière dont la taille moyenne par exploitation est de 50 à 60 vaches.

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