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La Fnpl plaide pour des contrats collectifs

la Fédération nationale des producteurs de lait présente un Livre blanc pour affronter dans de bonnes conditions l’après quotas.

Thierry Roquefeuil, président de la Fnpl : «nous voulons garder le maximum de producteurs sur les territoires».
Thierry Roquefeuil, président de la Fnpl : «nous voulons garder le maximum de producteurs sur les territoires».
© actuagri

«Nous voulons construire notre avenir non pas avec des ateliers de
1 000 vaches, mais avec nos 1 000 fromages» a déclaré Thierry Roquefeuil, le président de la Fédération nationale des producteurs de lait (Fnpl), en présentant le Livre blanc  que son syndicat a préparé pour affronter dans de bonnes conditions l’après quotas.  «Nous voulons garder le maximum de producteurs sur les territoires ainsi que la diversité de nos productions», précise-t-il pour tirer profit autant que possible de toutes les opportunités de marchés.
L’objet du Livre blanc est de baliser le cadre nouveau dans lequel s’exerce désormais l’activité des producteurs de lait. Il y est notamment question d’une meilleure gestion de la volatilité des prix au niveau communautaire. Ainsi, l’Observatoire européen des marchés devrait devenir un véritable outil d’alerte et de traitement de crises et non se limiter à un simple constat de la situation du marché.
Il y est surtout question d’une contractualisation rénovée. La Fnpl a d'ailleurs demandé un audit sur la contractualisation. L’accord donné par le ministre de l’Agriculture vient de se concrétiser par une mission confiée à trois hauts fonctionnaires qui doivent remettre un rapport d’étape le 30 juin prochain et le rapport définitif le 30 octobre.

AOP territoriales
Dans cette perspective, la Fnpl insiste pour la mise en place d’indicateurs de marché dans les contrats reconnus par l’ensemble de la filière et dont les modalités de mise en place devraient être discutées au sein de l’interprofession. Surtout, syndicat se prononce en faveur de contrats collectifs pour renforcer les organisations de producteurs (OP) et leur pouvoir dans les négociations avec les entreprises. Les coopératives sont également concernées : «le contrat coopératif fait partie de l’audit» insiste Thierry Roquefeuil qui se montre favorable à la remise en cause de la clause d’exclusivité (ou d’apport total) des producteurs vis-à-vis de tous les transformateurs qu’ils soient privés et coopératifs, «la clause d’exclusivité, soit elle disparaît, soit elle fait l’objet de contreparties» parce qu’elle est un obstacle «à la liberté d’entreprendre», poursuit-il.
Quant à ces organisations de producteurs elles devraient pouvoir se regrouper au sein d’associations d’OP non seulement au niveau d’une entreprise mais également à l’échelle territoriale.
André Bonnard, le nouveau secrétaire général, a annoncé qu’il allait prendre son bâton de pèlerin pour décliner sur l’ensemble du territoire le Pacte laitier signé en novembre dernier à Paris. Objectif : faire en sorte que les différents les engagements pris par les différents partenaires (banques, assurances, chambres d’Agriculture, organismes de conseils et de formation…) pour créer un environnement favorable à la production laitière se concrétisent rapidement.
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