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Faune sauvage
La grippe aviaire soupçonnée dans la mortalité de goélands sur le littoral picard

La préfecture de la Somme s'apprête à prendre un arrêté précisant un certain nombre de mesures contre la propagation du virus de la grippe aviaire après la découverte d'une quarantaine de cadavres de goélands et mouettes positifs au H5N1 sur les communes de Saint-Quentin-en-Tourmont et Le Crotoy. 

grippe aviaire
Plusieurs dizaines de cadavres de goélands argentés juvéniles ont été retrouvés au cours des derniers sur le littoral samarien.
© Pixabay

Alors que le gouvernement a abaissé le 10 mai dernier le niveau de risque lié à l’influenza aviaire - excepté dans les 19 départements touchés par la maladie – c’est le lendemain (11 mai) que plusieurs cadavres de laridés ont été découverts morts sur le littoral des communes de Saint-Quentin-en-Tourmont et Le Crotoy. La probabilité qu’il s’agisse du virus de l’influenza aviaire est forte. Des analyses effectuées en laboratoire sur quelque 90 oiseaux montrent en effet des traces du virus de la grippe aviaire de type H5N1 hautement pathogène. Dans le département voisin du Pas-de-Calais, le même phénomène de mortalité a été observé, dans le même laps de temps, avec un nombre plus important de victimes (200).

Selon nos informations, à l’issue d’une réunion de crise qui s’est tenue ce jeudi 19 mai en fin de journée et qui rassemblait services de l’Etat (DDTM, DDPP, sous-préfecture d’Abbeville), Office français de la biodiversité (OFB), Réserve nationale naturelle de Baie de Somme, Domaine du Marquenterre, profession agricole, fédération départementale des chasseurs et maires des communes concernées, la préfecture de la Somme devait prendre un arrêté fixant un certain nombre de mesures de prévention.

Parmi ces mesures, la mise en place d’une zone de surveillance de 5 kilomètres autour de la zone où ont découverts les cadavres d’oiseaux. Les mouvements d’oiseaux (appelants, volailles d’ornement ou destinées à la production ou dans des fermes pédagogiques) devraient également être interdits. De même, les oiseaux devront être confinés. A la satisfaction du monde agricole et des chasseurs détenteurs d’appelants, aucun abattage d’animaux ne devrait en revanche être effectué à titre préventif.

Fonction de l’évolution de la situation, la zone dite de « surveillance » évoquée ce jeudi 19 mai pourrait n’être qu’une étape avant un élargissement à d’autres territoires. La prudence recommande de ne pas toucher les cadavres rencontrés, mais de les signaler auprès de la fédération des chasseurs ou de l’OFB pour qu’ils soient évacués.

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