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Fruits rouges
La récolte des fraises est sur une bonne lancée

À la cueillette d’Amiens, la récolte des fraises a débuté. Et malgré les intempéries des derniers mois, les fruits sont beaux et bons. Pour Vincent Liénart, responsable de la cueillette d’Amiens et de Saint-Gratien, de bons week-ends sont attendus.

La saison des fraises est lancée. À la cueillette d’Amiens, les premières fraises commencent à rougir pour le plus grand plaisir de Vincent Liénart, responsable de la Cueillette d’Amiens et de Saint-Gratien. Malgré les dernières intempéries, l’hectare de fraises situé derrière le parking d’Otera se porte plutôt bien. «On est sur une terre drainante donc l’eau ne stagne pas», explique le responsable. «À Saint-Gratien, c’est plus compliqué, on a eu des récoltes tardives.»

 

Gestion des déchets

Depuis maintenant quatre saisons, les fraises sont plantées en pleine terre, dans des buttes. «Elles ont l’avantage de faire chauffer la terre plus vite et donc faire pousser plus vite, dit Vincent Liénart. Mais on a choisi d’être en pleine terre paillée. Cela nous permet de mieux gérer nos déchets. Une fois que l’on a enlevé les bâches en plastique, on ne sait pas toujours quoi faire de nos déchets.»  À Amiens, malgré les gros coups d’eau, peu de fraises sont abîmées et les seuls dégâts sont dus aux oiseaux et aux limaces. Installé à Saint-Gratien depuis 2012, Vincent Liénart produit des fraises depuis maintenant vingt-cinq ans. Et les conditions météorologiques ont rendu difficiles les récoltes. «La semaine d’avant, on a eu trop de pluie lors de la grosse semaine de récolte. Donc on a eu de la pourriture avec l’excès d’eau et de la sur maturité parce qu’on n’a pas réussi à les cueillir à temps», explique le producteur. Mais la récolte est étonnamment aussi bonne en terre qu’en serre : «J’ai eu de la gelée sur les fleurs donc cela a reculé la précocité de mes plans, mais cela n’a pas impacté ma récolte. C’est assez rare de trouver des fraises au 15 mai.»

 

Un réseau de cueillettes

Sur ces neuf hectares de plantation à Amiens, Vincent Liénart propose une trentaine de variétés entre les fruits, les légumes, les fleurs et les plantes aromatiques. À l’année, il travaille avec une dizaine de saisonniers, dont trois annualisés. «J’ai un salarié qui gère exclusivement les cultures sous abris ici et à Saint-Gratien.» Du personnel qui permet d’accueillir des écoles afin de leur proposer des animations.

Vincent Liénart fait également partie du réseau Chapeau de paille. Un réseau qui permet de recenser toutes les cueillettes en France. «Aujourd’hui, on compte 37 cueillettes sur tout le territoire», ajoute-t-il. Une grande partie d’entre elles se concentrent en région parisienne, mais également au tour de grandes villes comme Pau, Metz ou Strasbourg.  La récolte des fraises devrait continuer jusque fin juin, voire juillet pour les variétés plus tardives.

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