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La Région prépare un nouveau plan Cheval

Le 16 février dernier, c’est aux Écuries des platanes, à Estrées-Saint-Denis, dans l’Oise, que Denis Pype, conseiller régional en charge de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, est venu dresser un premier bilan du plan Cheval 2019-2022 en vue de la préparation du suivant.

Daniela Strube, des Écuries des platanes à Estrées-Saint-Denis (Oise),  et Denis Pype, conseiller régional, dresse les esquisses du bilan du plan  Cheval 2019-2022.
Daniela Strube, des Écuries des platanes à Estrées-Saint-Denis (Oise), et Denis Pype, conseiller régional, dresse les esquisses du bilan du plan Cheval 2019-2022.
© D. L.-C.

Pendant deux jours, la parole sera donnée aux professionnels du cheval afin d’élaborer la prochaine feuille de route. Le conseil des chevaux Hauts-de-France, qui regroupe toutes les activités équestres de la filière (élevage, clubs hippiques, courses, formation…), s’était réuni le matin même pour répertorier les actions réalisées grâce au plan qui se termine, en tirer le bilan avant de se projeter sur le suivant.

Daniela Strube, gérante des Écuries des platanes, a bénéficié d’une aide de 40 000 € pour le financement de son écurie active. «Mon dossier a même été le premier déposé dans la Région et cette aide, sur un projet global de 180 000 d’investissement, m’a permis de mettre en place l’ensemble des équipements projetés», témoigne-t-elle. En l’occurrence, des distributeurs automatiques de foin et de granulés pour cette écurie avant-gardiste. Le principe est de favoriser le bien-être des chevaux en leur permettant de vivre en troupeau tout le temps, de retrouver les liens sociaux entre eux et éviter l’ennui au box. Les chevaux ont des abris communs, les aires sont stabilisées avec des dalles et l’accès à la nourriture est géré informatiquement grâce à un bracelet au pied du cheval qui lui donne accès ou pas aux granulés et au foin.

Cette gestion de la cavalerie tend à se développer en France alors qu’elle existe depuis une vingtaine d’années déjà en Autriche ou en Allemagne. Les avantages en sont multiples : «des chevaux bien dans leur tête, qui se font des copains, des frais vétérinaires en baisse, des chevaux déferrés qui doivent marcher, entre 10 et 15 km par jour car le circuit de l’accès aux aliments se fait en sens unique», assure Daniela Strube.

 

Bien-être animal, un enjeu fort

Parmi les projets aidés, Denis Pype citait les travaux de mise aux normes des hippodromes, des aides à l’insémination pour la sauvegarde des races locales de chevaux (Trait du Nord, Boulonnais et Henson), des actions de communication, de pédagogie… «Nous avons été la première Région de France à bâtir un plan Cheval à hauteur de 5,3 millions d’euros. Au final, le conseil des chevaux est plutôt satisfait des actions menées grâce aux aides et, d’ores et déjà, nous pouvons dire que le prochain plan prendra largement en compte le bien-être animal car, si le cheval va mieux, les hommes qui travaillent avec lui aussi», avance l’élu régional. Il reconnaît que le plan a pu laisser des trous dans la raquette et l’objectif de la concertation avec les différentes composantes du monde équestre est de mettre sur pied une politique efficace répondant aux attentes des professionnels.

En juin 2022, le bilan du plan écoulé devrait être terminé et l’écriture du plan 2023-2026 commencera au début du second semestre pour une trame totalement élaborée fin de l’année. Le nouveau plan démarrera en 2023, avec l’idée de «faire des Hauts-de-France la Région de l’excellence équine.»

 

Le cheval dans les Hauts-de-France, quelques chiffres

3 000 structures identifiées
Plus de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires
8 000 emplois directs et indirects
Des races locales, un pôle de courses à Chantilly-Compiègne
54 000 équins
150 entraîneurs, 
165 maréchaux-ferrants, 61 000 licenciés, 
950 élevages
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