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La Somme présente à la vente de reproducteurs blonds de Parthenay

La nouvelle station de sélection en race Blonde d’Aquitaine a organisé sa première vente de reproducteurs.

© AAP

Une nouvelle station de sélection en race blonde est née dans le département des Deux-Sèvres. Elle organisait sa première vente sur le site du marché aux bestiaux de Parthenay le 16 novembre dernier.
Cette manifestation génétique située à 500 km d’Amiens nous rapproche un peu par rapport aux ventes traditionnelles de Casteljaloux, éloignées quant à elles de 800 km.
Une délégation de six éleveurs de la Somme était présente pour tenter d’acquérir l’animal d’exception. Au prix moyen de 4470 € pour les 47 taurillons vendus, la raison l’a emporté et chacun est rentré bredouille.
Si la morphologie était au rendez-vous, cela n’a pas suffi pour séduire les représentants de la Somme.
Leur intérêt pour faire monter les enchères s’est envolé dès que les index étaient absents ou défaillants sur des points essentiels tels que la facilité de naissance, l’aptitude laitière, les Ivmat ou encore un mauvais index Opel (ouverture pelvienne).
L’origine de l’animal ou le nom de l’élevage naisseur ne fait pas le potentiel génétique, mais il semble au vue des enchères que cet avis est loin de faire l’unanimité.

TEMOIGNAGE
Bertrand Dufour, éleveur à Nampont Saint Martin :
"4 900 euros adjugé, vendu !"

Vous avez vendu un mâle à la vente de Parthenay. Etes-vous satisfaits du prix adjugé ?
Oui c’est un bon prix, néanmoins j’ai pris un risque en mettant ce mâle en station d’évaluation. Ce n’est jamais gagné d’avance car l’évaluation de la croissance, de la morphologie et la mesure de l’ouverture pelvienne sont autant de critères qui peuvent valoriser ou dévaloriser l’animal selon les performances obtenues en station. Ce taurillon aurait pu être vendu 2500 € à la ferme. En l’inscrivant à la station cela m’a occasionné environ 1500 € de frais pour sa pension, son transport, ses tests sanitaires et génétiques. En le vendant à 4900 € j’ai fait une plus-value de 900 €. Je suis un passionné de génétique, et participer à cette vente est un moyen de la valoriser, mais aussi de m’exposer. Au-delà du «business» c’est un challenge que je me donne, et lorsque le veau arrive sur le podium pour être vendu, il y a l’adrénaline qui commence à monter, et lors des adjudications successives il y a une jubilation qui n’est pas commune.

Que pensez-vous du choix des animaux proposés à la vente ?
Le choix est varié et bien adapté à la demande puisque tout a été vendu. On sent bien que la demande tire plus sur le type viande en rapport avec l’engraissement des produits de ces taureaux en taurillons. Les lignées Ronald – Arlequin sont assez présentes et recherchées avec un objectif d’apporter du développement squelettique, mais attention à l’aptitude laitière… Je reste étonné qu’au niveau du recrutement on retrouve des mères avec un très faible Ivmat : 87-90-92-93-95 et même quatre vaches sans index donc probablement issues d’élevages hors contrôle de performances.

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