Emploi
      
        
        
           L’agroalimentaire recrute encore et encore
        
      
      
            La 5e Semaine nationale de l’emploi agroalimentaire se tient aussi en Hauts-de-France du 3 au 7 novembre, avec des événements dédiés partout dans la région.
      
La 5e Semaine nationale de l’emploi agroalimentaire se tient aussi en Hauts-de-France du 3 au 7 novembre, avec des événements dédiés partout dans la région.
 
Des entreprises qui cherchent des collaborateurs, il y en a. Et pour celles et ceux qui seraient tentés d’embrasser une carrière professionnelle dans le secteur de l’agroalimentaire, une semaine leur est entièrement dédiée.
Elle aura lieu du 3 au 7 novembre et s’articulera autour de plusieurs rendez-vous permettant aux entreprises et aux futurs salariés de se rencontrer. Pour cette cinquième édition de la Semaine de l’emploi agroalimentaire, plus d’une centaine d’événements sont planifiés, à commencer par des job dating collectifs.
Des job dating collectifs
Le principe du job dating collectif ? Réunir en un même lieu des entreprises agroalimentaires d’un secteur géographique donné et inviter le grand public en recherche d’une opportunité d’emploi à venir les rencontrer.
En 2025, dix job dating sont proposés, dont deux dans la Somme : le mercredi 5 novembre à Abbeville avec les entreprises Guy Lagache – Ateliers de Maurice, Lactinov, Mesnil Service et Nelfruit ; et le jeudi 6 novembre à Péronne, avec Ecofrost, Mousline, Bonduelle, Arc Food France, Verbau, Picvert, Nelfruit, Nigay et les Rillettes de l’Ermitage.
Selon Fanny Desrousseaux, chargée de mission pour l’association Agro-Sphères, le format job dating est une formule qui « plaît » et semble porter ses fruits. L’an dernier, environ 1 000 candidats se sont présentés aux cinq job dating organisés.
À Saint-Omer (62), sept recruteurs ont rencontré 200 candidats. Le résultat ? «Dans les six mois qui ont suivi l’événement, 50 personnes ont été embauchées», souligne Fanny Desrousseaux.
Quant au «risque» de concurrence entre entreprises pour recruter, il reste «faible» : «Souvent, constate-t-on chez Agro-Sphères, des personnes viennent pour rencontrer une entreprise, échangent, et se rendent compte que les postes proposés ne leur conviennent pas. Plutôt que de repartir sans rien, elles découvrent en même temps d’autres entreprises qu’elles ne connaissaient pas.»
Des profils variés recherchés
Si elles ne participent pas aux job dating, certaines entreprises proposeront durant la semaine d’autres formats pour faire connaître leurs besoins en main-d’œuvre : visites de leurs ateliers, visioconférences, etc. 
Sur les 830 offres qui seront proposées dans le cadre de la Semaine de l’emploi agroalimentaire en Hauts-de-France, les compétences et types de postes sont variés : contrats courts ou longs, voire des formations.
«On constate une certaine stagnation, voire une légère régression, dans les postes d’encadrement, mais il y a en revanche beaucoup de postes de maintenance à pourvoir. Ce sont des métiers qui ont fortement évolué et qui demandent de plus en plus de polyvalence.»
L’agroalimentaire est le premier employeur industriel français et le quatrième en région Hauts-de-France. Fin d’année dernière, on estimait à 50 000 le nombre d’emplois occupés dans ce secteur dans la région, au sein de 800 établissements, «souvent situés dans les zones rurales», constate Fanny Desrousseaux d’Agro-Sphères. Quant aux perspectives d’emploi et de recrutement, on estime à ce jour à  4 700 le nombre de postes à pourvoir en 2025 dans les entreprises de la région — dont une partie sera à découvrir et à saisir lors de la Semaine de l’emploi agroalimentaire.
 
 
        
     
 
 
 
 
 
 
 
 
 
