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L’Association du mouton boulonnais célèbre ses quarante ans

L’Association du mouton boulonnais fête, ce samedi 6 juillet, ses quarante ans. Depuis 1984, elle tente de sauvegarder et de maintenir cette race locale. Olivier Desmarest est éleveur de brebis boulonnaises dans le sud-ouest de la Somme depuis une dizaine d’années.

L’Association des éleveurs de moutons Boulonnais a vu le jour en 1984. Olivier Desmarest perpétue l’élevage de cette race depuis plusieurs années.
L’Association des éleveurs de moutons Boulonnais a vu le jour en 1984. Olivier Desmarest perpétue l’élevage de cette race depuis plusieurs années.
© Bonnie Renault

Ce samedi 6 juillet, l’Association mouton boulonnais (AMB) fêtera à Radinghem (62) ses quarante ans. Même si cette race rustique ne correspond plus tout à fait aux attentes du consommateur, notamment à cause de sa carcasse trop imposante, elle tient bon et les élevages tendent même à se développer : «Depuis quelques années, on observe un développement de la race. Dans la Somme aujourd’hui, on est autour de quatre éleveurs», précise Olivier Desmarest, éleveur de brebis boulonnaises à Sainte-Segrée et membre de l’AMB.

 

Une race locale

En 2003, Olivier Desmarest reprend la ferme de ses parents. Il débute avec des vaches allaitantes blonde d’Aquitaine et se lance dans l’agriculture biologique la même année. «Par la suite, j’ai eu envie de diversifier mon activité», explique l’agriculteur en polyculture élevage. Après un temps de réflexion, il sélectionne finalement le mouton boulonnais : «C’est un animal herbivore donc cela se rapproche de l’élevage des vaches.» Le mouton boulonnais est une race locale des Hauts-de-France qui s’installe progressivement dans le Nord-Pas-de-Calais : «C’est une race qui s’adapte facilement au climat de la région», apprécie l’éleveur. Pourtant, malgré son ancrage local, elle a bien failli disparaître dans les années 1940. La raison ? «C’est une race qui n’est pas très prolifique», constate M. Desmarest. Après la Première Guerre mondiale, les effectifs étaient estimés à 170 000 têtes, contre 40 000 dans les années 1950.

 

Faire évoluer l’élevage

L’association cherche depuis plusieurs années à agrandir son réseau d’éleveurs, dont plusieurs sont partis à la retraite sans trouver de repreneurs. «C’est un cheptel peu développé, donc on se regroupe deux fois par an, commente-t-il. Les bêtes sont génotypés pour résister notamment à la tremblante.» Le samedi 6 juillet, l’AMB organise son assemblée générale au lycée agricole de Radinghem (62), ainsi qu’un rassemblement de béliers et d’agnelles issus d’élevages de sélection. Une occasion également de célébrer les quarante ans de l’association.

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