Chasse
Le Chasseur Français fait l’apologie de la betterave à sucre
À quelques jours de l’ouverture générale de la chasse dans les Hauts-de-France, la revue centenaire consacre un article à la betterave à sucre. Entre atout agricole et terrain de chasse prisé, la culture emblématique de la région est mise à l’honneur.
À quelques jours de l’ouverture générale de la chasse dans les Hauts-de-France, la revue centenaire consacre un article à la betterave à sucre. Entre atout agricole et terrain de chasse prisé, la culture emblématique de la région est mise à l’honneur.

Qui ne connait pas Le Chasseur Français ? Créé en 1885, Le Chasseur Français est un mensuel bien connu dans les campagnes. Avec son million de lecteurs revendiqués, au-delà de la communauté cynégétique, il s’impose encore aujourd’hui comme un média de référence sur la chasse, la nature et la vie à la campagne. Dans un article du 16 septembre à lire en ligne, le journaliste Éric Dagnicourt signe un papier sur la betterave à sucre, culture reine du Nord et du Bassin parisien.
Une culture stratégique pour l’agriculture
« La betterave à sucre est une plante industrielle majeure en France et en Europe », rappelle Le Chasseur Français. L’article souligne qu’un betteravier sur deux se trouve dans les Hauts-de-France, où se concentre la moitié de la production nationale.
Chaque racine, pesant « entre 1 et 2 kilos », renferme « 15 à 18 % de saccharose », précise Éric Dagnicourt. Une richesse qui alimente les sucreries mais aussi la filière énergétique via l’éthanol. Dans son article, la revue cynégétique et rurale évoque aussi une culture « en transition » : « Face aux défis climatiques et à l’évolution des marchés mondiaux, la filière betteravière française s’adapte. Les pratiques agricoles tendent vers plus de durabilité : réduction des intrants, innovation variétale et valorisation énergétique des coproduits. Cette adaptation est essentielle pour maintenir la compétitivité de la betterave française dans un contexte international marqué par la concurrence du sucre de canne », décrit le magazine.
Un couvert idéal pour le petit gibier
Mais l’article ne s’arrête pas aux aspects économiques et agronomiques. Car la betterave, encore présente dans les champs au mois de septembre, offre un « excellent couvert aux perdreaux », note le journaliste. Les lièvres « y trouvent aussi un formidable terrain pour se gîter et se nourrir ».

Dans les colonnes du magazine, Éric Dagnicourt raconte aussi l’expérience des chasseurs :« Chasser dans les betteraves reste très sportif. Les chevilles des chasseurs sont mises à mal, mais c’est sûrement l’une des chasses les plus passionnantes. »Le sanglier ne s’y trompe pas non plus. « Avant le lever du jour, il n’est pas rare d’observer une compagnie mettre à mal cette culture », témoigne le journaliste.
Entre agriculture et passion cynégétique
La betterave illustre ainsi un double rôle : pilier économique de l’agriculture française et terrain privilégié pour le gibier. Comme le conclut Le Chasseur Français : « Alors, vive la betterave à sucre française ! »