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Pulvérisateur
Le contrôle : déterminant pour la qualité de pulvérisation

© AAP
La plupart des exploitations picardes ont désormais réalisé le premier diagnostic de leur pulvérisateur. Ce contrôle obligatoire s'est finalement souvent avéré bénéfique pour tout le monde. C'est l'occasion de faire une inspection technique générale du pulvérisateur, de faire contrôler le débit et la régularité de ses buses, de faire vérifier
les pressions à chaque tronçon (163 points de contrôle au total)... Côté grand public, c'est un moyen de montrer que les agriculteurs sont sensibilisés aux risques des produits phytosanitaires, et font tout pour limiter ces risques.

Fin 2013, tous les pulvérisateurs de plus de cinq ans auront été contrôlés
Lors de la mise en place du contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs, un échéancier avait été mis en place pour répartir les premiers contrôles sur cinq ans. Cet échéancier définissait, en fonction du numéro de Siren de chaque exploitation, la date buttoir pour effectuer le contrôle. La dernière tranche arrivera à son terme le 31 décembre 2013. Cela signifie qu'à cette date, tous les pulvérisateurs de plus de cinq ans auront été contrôlés au moins une fois.
Attention, pour les derniers pulvés à contrôler, n'attendez pas la dernière minute pour vous inscrire. Les organismes d'inspection ne pourront pas contrôler tout les pulvérisateurs entre le 20 novembre et le 31 décembre. Lors du contrôle d'un pulvérisateur, celui-ci doit bien sur être présenté en bon état général et correctement rincé.

Les quatre défauts principaux entrainant une contre-visite
Une contre visite partielle (CVP), nécessite une visite complémentaire uniquement sur les points relevés défaillants. Dans la majorité des cas les disfonctionnements entraînant une contre-visite sont dûs à un manomètre mal étalonné, ou mal positionné provoquant une erreur d’indication de pression obtenue. Ce disfonctionnement entraîne rarement des coûts de réparation élevés ; un simple étalonnage ou débouchage du manomètre peut parfois suffire. Une erreur de 0,5 bar, pour une buse à large champ de pression utilisée à 2 bars, entraîne un écart de dosage d'environ 15%.
Le défaut le plus observé en deuxième position est un mauvais débit des buses (avec  18% des contres visites).
Pour cela la contre visite se fait simplement par la présentation de facture d’un jeu de buse correspondant à l’utilisation de l’agriculteur. Cette usure des buses peut entraîner un surdosage, non homogène sur la largeur de rampe. A noter, que plus on travaille à pression élevée, plus l'usure sera rapide.  Les défauts venant en troisième position avec  14% des CVP sont les portes jets qui ne sont pas à espace constant  (50cm d’écartement) souvent dûs à une erreur de montage d’usine et entrainant des surdosages à l’endroit de la défaillance. Un simple décalage suffit à remédier à cela lors de conception en tuyau souple. A l'inverse, en présence de tuyau rigide, la modification est plus complexe.
Une erreur entraînant des coûts de réparation élevés est l’hétérogénéité des pressions entre les tronçons. L'origine provient souvent des répartiteurs des électrovannes, qui ne débitent plus la même pression à la sortie du tuyau mère. La réparation nécessite souvent un long diagnostic de la part du concessionnaire et le remplacement des électrovannes dans la majorité des cas.
L'imprécision du manomètre est le défaut le plus souvent constaté. Un simple démontage suffit parfois à retirer le "bouchon" accumulé à la base de celui-ci, et ainsi retrouver la précision d'origine.

Pour vous inscrire au contrôle ou un simple renseignement, 
contactez votre conseiller machinisme

Aisne : Simon Ravenaux au 03 23 22 51 43 ou  simon.ravenaux@ma02.org
Oise : Denis Capronnier au 03 44 11 45 08 ou denis.capronnier@agri60.fr
Somme : Jean-Philippe Trollé au 03 22 33 69 80 ou fd.80@cuma.fr
Vous pouvez également vous inscrire en ligne sur le site de votre chambre d'agriculture.
Quelques questions régulièrement posées à propos du contrôle
- Je vais acheter un pulvérisateur d'occasion. Quel est le délai pour réaliser le contrôle ?
A partir du 31/12/2013, il n'existe plus de délai : si le pulvérisateur a plus de cinq ans, il aura obligatoirement été contrôlé. Si vous achetez un pulvérisateur de plus de cinq ans, vous devez impérativement veiller à ce que le rapport d'inspection d'un contrôle de moins de cinq ans vous soit fourni. L'idéal étant de réclamer qu'un contrôle soit réalisé avant la vente.

- J'ai adapté un petit pulvérisateur avec une rampe de 4 m sur mon quad. Suis-je concerné par le contrôle ?
Oui, tout pulvérisateur, équipé d'une rampe de plus de 3 m, ou pulvérisateur pour arbre ou arbuste doit être soumis au contrôle.

- Mon pulvérisateur a plus de 20 ans, il ne passera jamais au contrôle ?
Faux ! Le contrôle consiste à vérifier le matériel tel qu'il a été conçu à l'origine. Un pulvérisateur ancien, en bon état et bien entretenu peut tout à fait passer le contrôle sans soucis majeur.

- Avant de présenter mon pulvé au contrôle, je vais lui mettre un jeu de buse neuf.
Si le jeu de buse est usagé, oui. Mais l'intérêt du contrôle, entre autre, est justement de vérifier l'état des buses... L'état d'usure d'une buse étant difficile à connaître, il est souvent préférable de les faire contrôler avant de les remplacer. Selon l'organisme d'inspection, vous devrez simplement justifier du remplacement du jeu de buse en cas de défaillance, sans avoir à payer une contre visite. Il est toujours utile d'avoir en secours quelques buses supplémentaires pour éviter le remplacement d'un jeu complet, alors que seulement quelques unes étaient défaillantes.
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