Aller au contenu principal

Le coût de la sécheresse pour l'agriculture

sécheresse
© Pixabay

Invitée de la radio RMC le 1er août, la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert s’est alarmée des conséquences de la sécheresse sans précédent que la France subit depuis plusieurs semaines. Elle s’attend à des « pertes historiques » dans de nombreux secteurs d’activité : céréales, viticulture, bovins, lait… Elle les chiffre à environ un milliard d’euros.

« Les récoltes sont vraiment en danger, pour certaines d'ailleurs c'est foutu comme pour le maïs [...], il n'y aura pas d'épi, il n'y aura pas de grains, c'est une perte en quantité et en qualité », a-t-elle déclaré expliquant que dans son département de Maine-et-Loire, il n’était tombé que 10 mm d’eau depuis le 1er juillet. « On cumule (…) un hiver sec, un printemps chaud et un été caniculaire », a-t-elle remarqué. « L’agriculture paie un lourd tribut à ce changement climatique (…) On va manquer de fourrages pour les animaux cet hiver », a-t-elle ajouté. Même si le régime des calamités s’appliquera sur une partie des productions, elle demande des mesures complémentaires de la part de l’Etat et la mise en place des retenues d’eau pour récupérer les surplus hivernaux, « car l’eau qui va à l’agriculture, c’est une eau qui va vers l’alimentation », a-t-elle soutenu. 

« Le débat sur l’irrigation en France a été confisqué par l’idéologie. (…) Seulement 1,7 % de l’eau qui tombe en France (503 milliards de m3, ndlr) est stockée contre 20 % dans certains pays européens. Donnons-nous les moyens », a-t-elle asséné.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

La réalité des rendements et de la qualité du grain ne pourra être réellement vérifiée qu’à la fin des récoltes.
Moissons 2024 : mauvaise année en céréales

La pluie aura eu raison des rendements de blé tendre, annoncés à 64 q/ha en moyenne, en baisse de 11 % par rapport à la…

Les premières tonnes de céréales ont été réceptionnées à Canaples le 1er juillet.
Un nouveau silo à Canaples pour accompagner le développement du négoce Charpentier

L’entreprise de négoce en grains Charpentier a inauguré il y a quelques semaines un silo sur la commune de Canaples. Une…

L’usine de Péruwelz compte six lignes de production pour un volume de produits fabriqués à base de pommes de terre  de 240 000 tonnes.
Ecofrost Péronne en campagne pour recruter

L’entreprise belge qui porte un projet de construction d’usine de transformation de pommes de terre à Péronne (80) se…

Dans son communiqué, le sucrier a aussi indiqué sa base de prix pour la campagne en cours (semis 2024), avec un prix minimum garanti de 36,47 €/t16° en betteraves entières, soit une nouvelle hausse par rapport à l’an passé (32 €/t).
Saint Louis Sucre dévoile ses prix et sa stratégie RSE à 2030

La filiale française du groupe allemand Südzucker a dévoilé des prix de base de nouveau à la hausse pour 2024, et une…

Selon les prévisions, le rendement national en blé tendre atteindrait 64 q/ha  en 2024, soit - 13 % par rapport à 2023.
Les conditions climatiques influencent déjà la moisson 2024

Selon Arvalis et Intercéréales, la récolte de blé tendre 2024 pourrait être caractérisée par des rendements en forte baisse…

Pour l’orge, la campagne européenne se présente sous de meilleurs auspices.
La moisson casse la dynamique des prix

Les prix des grains baissent depuis que la moisson a débuté dans l’hémisphère nord et donne un sentiment d’abondance sur les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde