Aller au contenu principal

Le CVG fête ses trois décennies d’innovation végétale

Le Centre de valorisation des glucides travaille depuis trente ans à la mise au point de procédés innovants pour les industriels.

© AAP

Jeudi 12 juin, le CVG a fêté ses 30 ans d’existence. A cette occasion le Centre de valorisation des glucides et de la plante entière avait réuni ses collaborateurs et ses partenaires sur le site de Dury à côté d’Amiens. Le CVG est un prestataire de service spécialisé dans le développement de procédés d’extraction ou de fractionnement de la biomasse végétale pour les industries agroalimentaires, pharmaceutiques ou encore cosmétique.
Le directeur Thierry Stadler est revenu sur le fonctionnement du site de production : «Nous délivrons un procédé ou un produit biosourcé avec un suivi personnalisé à chaque phase du projet. Depuis trente ans, nous avons travaillé avec quelque quatre cents industriels. Nous avons une unité de laboratoires, une unité pilote pour évaluer les coûts industriels et déterminer l’itinéraire technologique attendu par le client; enfin une unité micro pilote pour quantifier le rendement et les pertes des procédés mis en place", a-t-il expliqué, ajoutant que l'entreprise est financé à 74% par des ressources privées et qu'elle emploie vingt-cinq salariés.

Un outil de valorisation de la ressource végétale
Le président, Marcel Deneux, a fait l’historique de l’entreprise. D’abord association, le CVG est devenu l'un des premiers centre technique végétal de France. «Ces centres ont un rôle essentiel dans le développement industriel et sont garants de l’innovation dans nos régions tout en se préoccupant de l’environnement», a-t-il souligné. "Grace au CVG, le monde agricole picard dispose d'un outil de valorisation de sa ressource végétale qui est riche et diversifiée, ce qui renforce d'autant le nombre de débouchés issus des cultures de la région".
Jean-François Cordet, préfet de la région Picardie et de la Somme, a rappelé le soutien financier de la région Picardie et de l’Union européenne pour ce type de centre. «Le CVG se doit de développer de nouveaux produits et concepts liés à la chimie verte. L’enjeu d’avenir est de repousser les frontières pour étendre ses compétences dans la France entière», a affirmé le préfet.
Lors de la conférence, le docteur Joël de Rosnay a exposé la chimie du futur. «La chimie devient de plus en plus complexe. Elle est davantage diversifiée et elle évolue car elle se marie avec les biotechnologies, la santé, les nouveaux textiles, les matériaux… bref sans chimie, notre vie ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui», a-t-il expliqué.

L’expertise du produit végétal
Lors de la table ronde sur le thème de l’innovation et du développement économique, de nombreux industriels ont relaté leurs expériences avec l’entreprise. Tous sont unanimes, l’équipe du CVG est stable, flexible, accessible et réactive. Ces qualités sont concrétisées par de nombreux labels de qualité que possède le Centre. L’expertise du produit végétal et la confidentialité des équipes est l’un de ses atouts.
«Grace au CVG, nous avons appris de nouvelles compétences. La proximité avec le Centre était indispensable : la chimie du vivant ne peut pas attendre et demande donc de la réactivité», a indiqué le responsable du groupe Barry Callebaut. «Pour nous, c’est l’expertise dans différents domaines qui nous a interpellé. Le CVG nous a aidé à développer certains procédés plus respectueux de l'environnement et ceci rapidement», a témoigné l’un des responsable du groupe L’Oréal. Le CVG est aussi un sous traitant de certaines entreprises qui ne peuvent industrialiser les outils d’innovation, comme l'a indiqué le représentant de Metarom, entreprise spécialisée dans la fabrication d'arômes alimentaires.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

augmentation des taxes sur l'E85 bioéthanol carburant
A partir du 1er janvier 2026, rouler à l’E85 pourrait coûter plus cher

Le projet de loi de finances pour 2026 prévoit une augmentation progressive des taxes sur le Superéthanol-E85. Une mesure…

billet d'humeur Europe 1 tapage nocturne Olivier Berthe
Conflit de voisinage à Lignières-en-Vimeu : est-ce en voulant faire justice soi-même qu’on avance ?

Trois matins, quelques vaches nourries à l’aube… et voilà qu’un simple conflit de voisinage devient affaire nationale. Entre…

Clarebout grève des salariés prime frites
Les usines Clarebout tournent encore au ralenti

Les salariés des usines de Nieuwkerke, Waasten, Mouscron et Dunkerque restent mobilisés. La direction et les syndicats n’ont…

Le classement des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts repose sur une procédure réglementaire stricte. Dans le cas du corbeau freux, espèce indigène,  il relève du groupe 2, fixé pour trois ans par arrêté ministériel. Le dernier datant du 3 août 2023.
Corvidés : pourquoi les agriculteurs doivent déclarer les dégâts dans la Somme

Sans signalements précis et documentés, le corbeau freux pourrait être retiré de la liste des espèces susceptibles d’…

Chaque année, la Trans’Henson est un spectacle incroyable.
La Trans’Henson, vitrine d’un élevage local en plein essor

Chaque automne, la Trans’Henson attire des milliers de spectateurs. Les centaines de chevaux emblématiques de la Baie de Somme…

L’agronomie commence par l’observation de l’agriculteur. Lors des semis,  le bon positionnement de la graine est primordial.
Le semis, étape clé d’un système agroécologique durable

Épisode 1. À Sauvillers-Mongival, Jean Harent cultive les pratiques agroécologiques. Au fil des saisons, nous suivons ses…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde