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Concours bovin
Le GAEC du Pré Normand, ses normandes… et sa parthenaise

Le GAEC du Pré Normand de Rambures présente cette année trois animaux au Concours général agricole. Habitué à y amener des vaches de race normande, il y présente, pour la première fois, une parthenaise et son veau.

En 2025, direction le Salon international de l’agriculture (Sia) une fois de plus pour le GAEC du Pré Normand. Pour ses trois associés installés à Rambures, le Concours général agricole est une tradition. «C’est la sixième fois que l’on part avec une normande», explique Laurent Grocol. Cette année, la vache âgée de cinq ans se prénomme PMS. Les normandes sont une vraie affaire de passion et de symbole dans cette ferme : «J’ai fait mon premier concours à Paris avec Titane, se sou-vient Laurent. C’était une grande première, on n’avait même pas fait de concours départementaux avant.» Cette première participation a eu lieu en 2005, et Titane a terminé à la deuxième place. Pour les associés du GAEC du Pré Normand, participer au Sia, c’est l’occasion de profiter de moments de convivialité : «C’est le plaisir de rencontrer d’autres éleveurs, ajoute Laeticia Tuny, la belle-fille de Laurent. On aime la génétique et les beaux animaux, c’est pour cela que l’on fait les concours ! » Lors du Concours général agricole, les Normandes sont jugées principalement sur leurs mamelles, mais aussi sur leurs aplombs.

Une grande première

Les associés du GAEC du Pré Normand travaillent sur 250 hectares avec 75 vaches laitières et 
60 vaches allaitantes. Cette année, les éleveurs n’amènent pas un, mais trois animaux. Une grande première pour cette famille qui va concourir avec une Parthenaise. O’Jain, âgée de sept ans, va ainsi découvrir le Concours général agricole avec son veau de trois mois, prénommé Versailles. «Elle a remporté le titre au concours national organisé à Mayenne, dans la catégorie vache gestante», explique Laeticia. La sélection de sa vache est un rêve pour Laeticia, qui a découvert cette race au Sia : «Tous les ans, on amène des normandes au salon, et moi, j’ai toujours voulu amener une Parthenaise.» Cette vache est originaire de la région de Parthenay, dans les Deux-Sèvres. N’étant pas installée dans le berceau d’origine, il était compliqué pour l’éleveuse de parvenir à cet objectif. «Puis nous avons participé au concours national, et on m’a dit de l’inscrire au salon parce qu’elle avait du potentiel. Je n’y croyais pas…» confie-t-elle. Le GAEC possède des Parthenaises depuis maintenant dix-sept ans.

Un travail d’équipe

Pour le Sia, seulement dix parthenaises sont sélectionnées sur tout le territoire. Elles seront jugées sur leur conformité, leurs aplombs et leur manière de marcher : «C’est une belle vache, il faut montrer qu’elle n’est pas seulement là pour nourrir le veau, elle est aussi capable de produire.» À quelques jours du départ, l’appréhension monte d’un cran : «Le transport, c’est la partie la plus stressante, parce qu’il ne faut pas qu’elles se fassent mal.» Mais la fierté prend rapidement le dessus : «Ce concours, c’est la vitrine de la France, rien que le fait d’y participer, c’est déjà une grande fierté.» 
En milieu de semaine, les associés du GAEC étaient encore dans les derniers préparatifs et, comme toujours, le travail se fait en équipe. «Mes beaux-parents s’occupent de la Normande. Ils partent le 21 février et reviennent le 25», explique Laeticia. Cette dernière s’occupe avant tout de la reproduction et des vaches allaitantes, alors c’est elle qui partira avec PMS et Versailles : «On part le 25 février et on revient le dimanche 2 mars.» Il reste encore quelques jours à PMS, O’Jain et Ver-sailles pour être bichonnés avant le grand départ, avec peut-être un grand prix à la clé.

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