Diversification
Le Marché de Phalempin recrute des producteurs de fruits et légumes
Avec 55 000 t de produits commercialisées chaque année, le Marché de Phalempin est la plus grosse coopérative spécialisée dans la mise en marché des fruits et légumes au nord de Paris. Sa porte est ouverte aux nouveaux producteurs en recherche d’une diversification.
Avec 55 000 t de produits commercialisées chaque année, le Marché de Phalempin est la plus grosse coopérative spécialisée dans la mise en marché des fruits et légumes au nord de Paris. Sa porte est ouverte aux nouveaux producteurs en recherche d’une diversification.
«La commercialisation des fruits et légumes est bien moins dépendante des aléas du marché que les grandes cultures. Nous connaissons une certaine stabilité», assure Pascal Delebecque, responsable du développement du Marché de Phalempin. C’est un des arguments qu’il avancera aux agriculteurs en recherche de diversification, lors du Forum des opportunités. «Le but est de présenter l’organisation collective pour la mise en marché des légumes», ajoute-t-il.
Cette coopérative commercialise en moyenne 55 000 t chaque année, ce qui en fait «la plus grosse coopérative du genre au nord de Paris».
Elle regroupe 230 exploitations en Hauts-de-France, principalement dans le Nord-Pas-de-Calais, pour un peu plus de
2 500 hectares. Parmi ses produits phares figurent les endives (notamment la Perle du Nord) et la fraise de Phalempin. Mais aussi : oignons, poireaux, carottes, choux, salade, rhubarbe, framboises… La courgette est une diversification récente. «Celle-ci passe aussi par la gamme bio et les labels de qualité.»
Pour ces cultures, la coopérative propose un suivi complet, de l’approvisionnement au suivi technique. Un fonctionnement qu’apprécie Rémy Decherf, à Avelin (59). «Cela permet de me concentrer sur mon activité : fournir des produits de qualité, garantir des rendements et, de ce fait, maintenir l’emploi. Les réunions techniques sont également l’occasion de réfléchir à l’avenir de l’exploitation», commente-t-il sur le site internet du Marché de Phalempin.
La coopérative l’annonce clairement : «Soutenir l’installation des jeunes et la modernisation des ateliers de production est un enjeu fort.»
Ouvert à la Picardie
Y a-t-il des prérequis pour de telles productions ? «L’irrigation est un filet de sécurité, pointe Pascal Delebecque. Mais il n’y a parfois pas besoin d’équiper une grosse surface. Des serres à fraises, par exemple, sont envisageables même pour une petite exploitation.» Le secteur géographique, lui, n’est pas un frein, et le responsable développement assure que «la logistique se travaille». Tout dépendra du volume produit.