Agritourisme en Somme
Le paradis Konyka, un musée vivant du poney
Dans la Somme, les vacanciers peuvent trouver leur bonheur à la ferme. Dans cette série d’été, nous faisons étape chez des agriculteurs qui proposent une offre agritouristique. Antoine Graire et Chrystèle Hongenaert, du Paradis Konyka à Doullens, proposent des balades à cheval. Une ferme pédagogique désignée comme un véritable musée vivant du poney.
Dans la Somme, les vacanciers peuvent trouver leur bonheur à la ferme. Dans cette série d’été, nous faisons étape chez des agriculteurs qui proposent une offre agritouristique. Antoine Graire et Chrystèle Hongenaert, du Paradis Konyka à Doullens, proposent des balades à cheval. Une ferme pédagogique désignée comme un véritable musée vivant du poney.


Depuis bientôt 15 ans, la ferme du Paradis Konyka s’est transformée en véritable musée vivant du poney. Fondé en 2012 à Doullens par Antoine Graire, le Paradis Konyka se veut à la fois ferme pédagogique et refuge animalier. Le lieu de 1 500 m² accueille près de 150 animaux : chevaux, poneys, vaches, ânes, lamas, volailles… Pour lui venir en aide, Antoine peut compter sur sa compagne, Chrystèle Hongenaert.
Cette ferme, c’est chez moi, alors oui, je donne un coup de main bénévolement à mon compagnon.
En tant que cavalière professionnelle, Chrystèle évolue dans le domaine équestre depuis une quarantaine d’années. Aujourd’hui, elle fait découvrir ses chevaux aux visiteurs du site. «On offre le baptême à poney pour les plus jeunes : ils réalisent quelques pas en intérieur, puis les parents peuvent prendre des photos.» Pour les enfants plus à l’aise, un parcours de 10 m² est proposé. «Ils peuvent faire autant de tours qu’ils le souhaitent.» Il s’agit d’une activité et non d’un cours : les enfants restent sous la responsabilité des parents. Et pour les plus aguerris, un parcours mountain trail est à leur disposition : «Sur ce parcours, il faut passer de petits ponts, il y a également des poutres.» Une partie de la ferme est également consacrée à des jeux ludiques : «On retrouve des jeux picards, ainsi que du tir à l’arc avec des flèches en mousse.»
Chrystèle propose aussi des séances d’équithérapie : «Lorsque je reçois un groupe de personnes en situation de handicap, je leur propose une séance pour les aider à s’ouvrir aux autres.» Pour la cavalière, le cheval peut en effet s’avérer un excellent médiateur.
Un rêve partagé
En plus d’accueillir du public sur leur ferme, Antoine et Chrystèle proposent un service de restauration. «Notre restaurant ouvre uniquement sur réservation, les samedis et dimanches de midi à 14 heures, et du mardi au dimanche midi en période de vacances scolaires.»
Malgré les quelques milliers de visiteurs annuels, la ferme du Paradis Konyka traverse des difficultés. Lors d’une visite le 5 août dernier, l’inspection du travail aurait reproché à la structure du travail dissimulé. Une situation pénible pour Chrystèle : «Cette ferme, c’est le rêve d’Antoine, et c’est aussi mon rêve.» En dehors de la ferme, la cavalière est également infirmière depuis 30 ans : «Cette ferme, c’est chez moi, alors oui, je donne un coup de main bénévolement à mon compagnon.» Pour le moment, le couple appelle donc au soutien sur ses réseaux sociaux, à travers une pétition qui réunit un peu plus de 700 signatures. «La transformation de la ferme en association familiale pourrait être une possibilité», ajoute Chrystèle.
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Infos pratiques
La ferme pédagogique du Paradis Konyka, située à Doullens dans le hameau de Milly, est ouverte les mercredis, samedis et dimanches hors vacances scolaires de 14 h à 18 h.
Pendant les vacances scolaires (zone B), elle est ouverte du lundi au dimanche de 14 h à 18 h.
Pour la visite de la ferme, comptez 5 € par adulte, 4 € pour les enfants de 2 à 12 ans.
L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 2 ans.
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