Fourrage
Le pâturage des couverts, un levier fourrager et économique
À Villers-Brulin (62), Jean-Yves Mouton pratique le pâturage des couverts d’interculture pour son troupeau de 80 vaches. Une pratique qui complète celle du pâturage tournant dynamique mise en place il y a cinq ans, qui apporte un complément de fourrage intéressant.
À Villers-Brulin (62), Jean-Yves Mouton pratique le pâturage des couverts d’interculture pour son troupeau de 80 vaches. Une pratique qui complète celle du pâturage tournant dynamique mise en place il y a cinq ans, qui apporte un complément de fourrage intéressant.
12 hectares de prairie d’un seul tenant, avec une herbe tendre consommée en quelques semaines, puis des refus qui persistent un peu partout. «C’était abominable. Alors il y a cinq ans, avec les conseils de Rémy
Pigneaux, expert en fourrages, j’ai mis en place le pâturage tournant dynamique, ainsi que le pâturage des couverts en fin de saison», se souvient Jean-Yves Mouton. L’éleveur est installé en EARL avec son épouse, Isabelle, à Villers-Brulin (62). Ils mènent un troupeau de 80 vaches (Holstein, Brunes des Alpes et Simmental), avec un atelier de transformation et de vente directe.