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Le service de remplacement : tremplin pour l’installation

Gauthier Destombes s’est installé dans une exploitation de polyculture élevage en 2011. Il est également agent de remplacement.

Gauthier Destombes : «Au service de remplacement, on voit différentes techniques de travail. Grâce à cela, j’ai pu murir mon projet.»
Gauthier Destombes : «Au service de remplacement, on voit différentes techniques de travail. Grâce à cela, j’ai pu murir mon projet.»
© D. R.

En travaillant dans différentes exploitations, le projet d’installation des agents souhaitant s’installer s’enrichit et se développe. Grâce aux diverses expériences, ils accroissent leurs connaissances et leur savoir-faire en systèmes de production et développent leurs compétences techniques. C’est le cas de Gauthier Destombes, lequel s’est installé en 2011 dans une exploitation de polyculture élevage.Après avoir suivi un bac pro CGEA à la MFR du Cateau-Cambresis (59), il entre au service de remplacement pour suppléer, pendant huit mois, un exploitant accidenté. Il décide de s’installer dans l’exploitation familiale un an après. Pour lui, le service de remplacement est un bon compromis : il lui permet d’avoir un complément de revenu, et de pouvoir travailler selon sa charge de travail dans sa propre exploitation. «Je n’ai pas de jour ni de semaine de travail imposé», explique-t-il.
Depuis un an, il est en CDI intermittent, et doit effectuer au minimum trois-cents heures par an au service de remplacement. Il révèle que cela est possible grâce à son père, et son salarié à mi-temps à l’exploitation. «Être à trois nous permet une plus grande flexibilité au niveau de l’organisation.» Il travaille à l’extérieur pour garder son salarié, et reviendra à temps plein à l’exploitation au départ en retraite de son père.

Débrouillardise
Il a pour projet un nouveau bâtiment qu’il a muri par ses différentes expériences. «En travaillant au service de remplacement, on voit différentes techniques de travail. Grâce à cela, j’ai pu murir mon projet, et voir quel bâtiment est le plus fonctionnel pour moi.» Il confie que, grâce à cet emploi, il est devenu plus polyvalent, et débrouillard. «Lorsqu’on est en mission chez un exploitant, et qu’il y a une panne, on est tout seul, on ne connaît pas bien le matériel, et parfois, on ne sait même pas où il se trouve !»
Comme lui, une trentaine de salariés sillonnent la Somme, pour remplacer les exploitants en arrêt maladie, accident, congé maternité ou paternité, formation, mandat professionnel…

Si l’expérience vous tente, n’hésitez pas à nous contacter par téléphone au 03 22 33 69 41 ou par courriel à srsomme@gmail.com.

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