Élevage porcin
L’élevage régional de porcs tient bon
Les assemblées générales de l’Union régionale des groupements de producteurs de porcs (URGPP) et de l’interprofession régionale (Interporc) fin novembre ont été l’occasion de faire un focus sur l’élevage et l’abattage en Hauts-de-France.
Les assemblées générales de l’Union régionale des groupements de producteurs de porcs (URGPP) et de l’interprofession régionale (Interporc) fin novembre ont été l’occasion de faire un focus sur l’élevage et l’abattage en Hauts-de-France.
Entre échanges sur la sécurité au travail et enquête sur les freins au renouvellement des générations en élevage porcin, les assemblées générales de l’URGPP et d’Interporc Nord-Picardie le 26 novembre dernier ont été l’occasion de dresser un panorama de la production porcine en Hauts-de-France. À l’échelle de la France, l’élevage porcin, c’est 2,1 millions de tonnes équivalent carcasse, ce qui la place en troisième position au niveau européen, derrière l’Espagne et l’Allemagne. En termes de consommation, la viande de porc continue de tutoyer les sommets — derrière la volaille —, avec une augmentation en 2024 de 1,4 %, avec 31 kilos par an et par personne. Pour autant, malgré ces chiffres, l’URGPP comme Interporc constatent un niveau d’autosuffisance qui «s’effrite», passant de 99 % en 2023 à 98 % en 2024. Pour la directrice de l’URGPP et d’Interporc Nord-Picardie, Gwendoline Desailly, «la production française perd peu à peu du terrain». La raison ?