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Les écoles UniLaSalle et l’ESIEE-Amiens fusionnent

Depuis le 1er octobre, UniLaSalle et l’ESIEE-Amiens ne font plus qu’un. Les deux établissements ont décidé de s’unir pour former ensemble une école d’ingénieurs polytechnique.

Depuis le 1er octobre, l’ESIEE d’Amiens et les trois campus d’UniLaSalle ont un destin commun.
Depuis le 1er octobre, l’ESIEE d’Amiens et les trois campus d’UniLaSalle ont un destin commun.
© Amiens Métropole



Les deux domaines étant de plus en plus intimement liés, le rapprochement entre les deux établissements d’enseignement supérieur n’apparaît pas si incongru. Le 1er octobre dernier, l’école d’ingénieurs en électrotechnique et en électronique (ESIEE) d’Amiens et le groupe UniLaSalle spécialisé dans les sciences de la Terre, du vivant et de l’environnement ont, en effet, acté leur fusion. Leur objectif affiché ? Former ensemble une école d’ingénieurs polytechnique «positionnée à la fois sur des thématiques industrielles d’avenir telles que l’énergie et le numérique, et sur les sciences de la Terre, du vivant et de l’environnement», ont rappelé ses responsables. Au cours d’une présentation de la nouvelle organisation qui se tenait dans la bibliothèque du campus de l’ESIEE-Amiens, les représentants de chacune de ces écoles et leurs partenaires ont souligné le bien-fondé de ce rapprochement.

Une complémentarité des parcours
Qu’en pensent les directeurs généraux des deux écoles fusionnées, tout d’abord ? Jérôme Fortin (ESIEE-Amiens) et Philippe Choquet (UniLaSalle) parlent d’une même voix «des possibilités d’hybridation entre les domaines de compétences de nos deux établissements». «Nous allons pouvoir proposer à nos étudiants des parcours transdisciplinaires où le numérique s’appliquera aux grands domaines des sciences de la Terre, du vivant, de l’environnement et inversement.» Représentant Amiens Métropole, territoire sur lequel est installée l’ESIEE-Amiens, son président Alain Gest a souligné une «très bonne nouvelle», devant servir «au rayonnement et à l’attractivité d’Amiens Métropole». Du côté de la CCI des Hauts-de-France, représentée par son président Philippe Hourdain, c’est également cet apport au territoire qui est souligné : «Cette union marque pour les Hauts-de-France la naissance d’un pôle de formation de référence au niveau national, européen et même international.» Et de saluer ensuite «une formidable source de développement et d’innovation pour répondre aux enjeux actuels».

3 800 étudiants, 4 campus
Enfin, pour Sébastien Windsor, président d’UniLaSalle, le choix de ce rapprochement était aussi une manière d’assurer «la pérennité de nos écoles» en leur donnant «une capacité d’adaptation au contexte national et international». Pour les étudiants et salariés de ces établissements, celui qui est également président des chambres d’agriculture au plan national y voit la possibilité de leur offrir «des parcours diversifiés». S’appuyant désormais sur quatre campus - Amiens, Beauvais, Rennes, Rouen -, l’établissement issu de la fusion pourrait regrouper quelque 3 800 étudiants et proposer pas moins de 20 formations diplômantes, 5 diplômes d’ingénieurs, 27 parcours de spécialisation ou, encore, 29 doubles diplômes puisqu’il existe un partenariat avec 260 universités partenaires dans 58 pays. Sept unités de recherche et 7 chaires sont également présentes. On compte enfin plus de 1 000 entreprises partenaires, 480 salariés, un réseau de 20 000 anciens étudiants et des passerelles avec 72 universités Lasalle dans le monde. Autant d’outils nécessaires pour espérer compter dans la cour des grands.



Le BEPA sera bien supprimé à la rentrée 2021

Un décret du ministère de l’Agriculture paru au Journal officiel le 30 septembre entérine la suppression du brevet d’études professionnelles agricoles (BEPA). Sa disparition sera effective pour l’année scolaire 2021-2022, un an après les autres BEP. La suppression du BEPA découle de celle de tous les BEP, qui a été décidée par l’Éducation nationale. Comme prévu depuis le printemps dernier, le BEPA sera remplacé par une attestation, mais qui n’est pas reconnue par le Répertoire national des certifications professionnelles, déplore le Snetap-FSU (enseignement technique agricole public). Un groupe de travail est en cours au Conseil national de l’enseignement agricole pour définir ce sur quoi portera l’attestation (bulletin scolaire ou épreuves à passer, et lesquelles). Le ministère de l’Agriculture précise d’ores et déjà que l’attestation sera très simple pour l’année scolaire 2021-2022, avec un extrait du bulletin de note. L’arrêté support de cette attestation paraîtra en novembre 2020. L’attestation pour la rentrée 2022 et les années suivantes «sera plus riche en informations (semaines de stage, compétences acquises notamment) et sera fixée début 2021», ajoute le ministère.

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