Élevage
Les éleveurs, garants de la biodiversité en zones humides
Le PMAZH (Programme de maintien de l'agriculture en zones humides) a fait entrer le dialogue autour de l’écologie dans les fermes d’élevage de la Somme, en mettant en avant les services qu’elles rendent à l’environnement. Celui-ci gagnerait à être davantage connu. C’était l’objet du comité de pilotage de la zone Moyenne vallée de la Somme et affluents, ce 7 novembre à Amiens.
Le PMAZH (Programme de maintien de l'agriculture en zones humides) a fait entrer le dialogue autour de l’écologie dans les fermes d’élevage de la Somme, en mettant en avant les services qu’elles rendent à l’environnement. Celui-ci gagnerait à être davantage connu. C’était l’objet du comité de pilotage de la zone Moyenne vallée de la Somme et affluents, ce 7 novembre à Amiens.
Voilà dix ans qu’Olivier Parcy a rejoint le PMAZH (Programme de maintien de l'agriculture en zones humides), et il n’en voit que des avantages. «Il a fait entrer dans les fermes le dialogue autour de l’écologie, qui était un mot tabou. Ses outils prouvent qu’élevage et préservation de l’environnement vont de pair, particulièrement en zones humides», confie l’éleveur de charolaises de Fontaine-sur-Somme, aussi élu à la Chambre d’agriculture qui pilote le PMAZH. Vendredi 7 novembre à Amiens, ses membres et acteurs étaient réunis en comité de pilotage. Ils étaient notamment amenés à réfléchir au moyen de mieux faire connaître ce programme. «Le territoire de la Moyenne vallée de la Somme et affluents représente 2 400 ha de prairies, et environ 400 éleveurs, dont une vingtaine font partie du PMAZH», donne pour exemple Anaïs Montel, de la Chambre d’agriculture.