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Les Hauts-de-France mettent le paquet sur les protéines

Lors du Sia, les Régions Hauts-de-France, Grand Est et Normandie ont annoncé qu’elles s’engageaient avec Bioeconomy For Change (ex pôle IAR) et Protéines France dans le but de devenir des leaders des protéines. 

À l’image de la culture de lupin qui se développe en Hauts-de-France, la Région s’engage dans un programme d’action  pour devenir un des leaders des protéines végétales, d’algues et d’insectes. 
À l’image de la culture de lupin qui se développe en Hauts-de-France, la Région s’engage dans un programme d’action pour devenir un des leaders des protéines végétales, d’algues et d’insectes. 
© Pixabay

Devenir un des leaders européens de la protéine et des nouvelles ressources : telle est l’ambition de la Région Hauts-de-France, dotée depuis 2018 de son «Master plan de la bioéconomie». Comme le Salon international de l’agriculture (Sia) est propice aux annonces, ce 28 février, elle a annoncé s’engager avec les Régions Grand Est et Normandie auprès de Bioeconomy For Change (ex pôle IAR) et Protéines France pour «mettre en œuvre un programme d’action pour faire de la France et des trois régions des leaders des protéines végétales, d’algues et d’insectes». 

Pour la Région, «la demande croissante des consommateurs pour ce type d’aliments est une opportunité à saisir pour les territoires afin d’y développer des projets ambitieux d’innovation et d’industrialisation», note-t-elle dans un communiqué. Les projections 2030-2050 démontrent en effet que la disponibilité en protéines ne suffira pas à répondre à la demande mondiale. La France importe 45 % de ses besoins en la matière. «L’objectif est donc de répondre au double défi d’une plus grande souveraineté protéique et d’une demande croissante (15 à 20 % par an), tant pour l’alimentation humaine qu’animale», est-il ajouté. 

Les trois régions veulent donc saisir leur opportunité. Elles vantent leurs atouts : des protéines diversifiées et complémentaires (protéines végétales, d’insectes, d’algues, fermentation, lait, animal), une présence sur toute la chaîne de valeur, des semences à la distribution, en passant par la production d’aliments, de fortes capacités de recherche et d’innovation, une réalité industrielle… 

 

Un événement d’envergure

Dans le cadre de ce partenariat, trois grands engagements ont été actés. Il s’agit tout d’abord de «développer une market place des protéines du futur afin de favoriser les partenariats technologiques et commerciaux : recensement des expertises, compétences, offres et besoins, mise en avant sur les portails bioéconomie régionaux.» Il faudra ensuite «structurer des projets d’innovation entre les acteurs, notamment par la mise en place d’un appel à manifestation d’intérêt commun sur les protéines.» Enfin, un «événement d’envergure européenne autour des protéines» devrait être organisé d’ici le prochain Sia afin de démontrer le leadership des trois régions sur le sujet. À la clé, pour les locaux : une création de valeur et des emplois, tout en répondant aux exigences des transitions environnementales et économiques. 

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