Aller au contenu principal

Politique
Les promesses de Marine Le Pen aux agriculteurs

La candidate du Rassemblement national (RN) à l’élection présidentielle a dévoilé une partie de son projet agricole à l’occasion d’une visite hier, le 2 mars, au Salon international de l’agriculture. Un déplacement au cours duquel il aura été question aussi des conséquences du conflit entre la Russie et l’Ukraine.

Marine Le Pen
Marine Le Pen lors d'un de ses échanges avec les éleveurs, le 2 mars, au Salon international de l'agriculture, à Paris.
© Equipe de campagne - MLP - Twitter

En visite au Salon de l’agriculture, le 2 mars, Marine Le Pen a demandé des « aides d’urgence » pour les agriculteurs face aux « conséquences extrêmement lourdes » de l’invasion russe en Ukraine. « Il faut une baisse massive sur les prix de l’énergie qui ont des conséquences directes sur les coûts de production des agriculteurs », a déclaré la candidate du Rassemblement national (RN) qui redoute que « l’on paye l’énergie encore plus cher avec la crise en Ukraine ». Elle défend des « investissements massifs » dans le nucléaire afin d’assurer la « souveraineté énergétique » du pays.

Sur les marchés agricoles, « la situation est extrêmement déstabilisée », constate la candidate, au regard des cours du blé qui s’envolent. « Les filières alimentaires ont été les premières victimes des sanctions de 2014, avec des conséquences très lourdes dans le porc et le lait », rappelle Marine Le Pen qui attend du président Emmanuel Macron qu’il maintienne « la paix ».

Modifier le dispositif Egalim

À la veille de la venue de la candidate du Rassemblement national au Salon de l'agriculture, son équipe de campagne avait diffusé, le mardi 1er mars, le volet agricole de son programme. En matière de relations commerciales, elle veut ainsi « modifier » les dispositifs Egalim, pour « permettre l'intervention de l'État dans l'élaboration des indices utilisés pour fixer des prix minimums tenant compte des variations des prix des matières premières agricoles ».

Concernant l'artificialisation des sols, la candidate RN propose de « mettre fins aux projets éoliens et solaires au sol, à l'exception de l'outre-mer », et d'« interdire (...) l'utilisation de terres agricoles pour des projets d'urbanisation, sauf dérogations accordées par les préfets ».

Contre la stratégie « De la ferme à la table »

Elle « s'opposera résolument » à la stratégie De la ferme à la table et veut renforcer la Pac par des « dispositifs nationaux» compatibles avec le cadre des aides dites de minimis. En bio, Marine Le Pen promet un « plan de soutien de cinq ans » et de réserver les produits bio dans les cantines scolaires à l'origine France.

En matière de commerce international, elle veut mettre fin à l'application provisoire du Ceta et « s'opposera à la poursuite des négociations » avec l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Mercosur. Elle veut interdire l'importation de matières agricoles hors UE « destinées à produire de l'énergie ». Sur les phytos, elle propose l'indemnisation intégrale des ZNT.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

La réalité des rendements et de la qualité du grain ne pourra être réellement vérifiée qu’à la fin des récoltes.
Moissons 2024 : mauvaise année en céréales

La pluie aura eu raison des rendements de blé tendre, annoncés à 64 q/ha en moyenne, en baisse de 11 % par rapport à la…

Les premières tonnes de céréales ont été réceptionnées à Canaples le 1er juillet.
Un nouveau silo à Canaples pour accompagner le développement du négoce Charpentier

L’entreprise de négoce en grains Charpentier a inauguré il y a quelques semaines un silo sur la commune de Canaples. Une…

L’usine de Péruwelz compte six lignes de production pour un volume de produits fabriqués à base de pommes de terre  de 240 000 tonnes.
Ecofrost Péronne en campagne pour recruter

L’entreprise belge qui porte un projet de construction d’usine de transformation de pommes de terre à Péronne (80) se…

Dans son communiqué, le sucrier a aussi indiqué sa base de prix pour la campagne en cours (semis 2024), avec un prix minimum garanti de 36,47 €/t16° en betteraves entières, soit une nouvelle hausse par rapport à l’an passé (32 €/t).
Saint Louis Sucre dévoile ses prix et sa stratégie RSE à 2030

La filiale française du groupe allemand Südzucker a dévoilé des prix de base de nouveau à la hausse pour 2024, et une…

Selon les prévisions, le rendement national en blé tendre atteindrait 64 q/ha  en 2024, soit - 13 % par rapport à 2023.
Les conditions climatiques influencent déjà la moisson 2024

Selon Arvalis et Intercéréales, la récolte de blé tendre 2024 pourrait être caractérisée par des rendements en forte baisse…

Pour l’orge, la campagne européenne se présente sous de meilleurs auspices.
La moisson casse la dynamique des prix

Les prix des grains baissent depuis que la moisson a débuté dans l’hémisphère nord et donne un sentiment d’abondance sur les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde