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Les questions des chasseurs face à la grippe aviaire

Alors que plusieurs foyers de grippe aviaire ont été découverts dans la Somme, entraînant des restrictions sur la pratique de la chasse, fédération départementale des chasseurs et associations de gibier d’eau montent au créneau. 

Après un constat d’échec des mesures actuellement en place, fédération des chasseurs et associations spécialisées veulent comprendre et avancent leurs propres hypothèses pour tenter de trouver une explication à la propagation du virus de l’influenza aviaire.
Après un constat d’échec des mesures actuellement en place, fédération des chasseurs et associations spécialisées veulent comprendre et avancent leurs propres hypothèses pour tenter de trouver une explication à la propagation du virus de l’influenza aviaire.
© FDC 80

À quand une solution qui satisfasse le plus grand nombre et qui mette un terme à ce que certains considèrent comme du gâchis ? C’est le sens d’un communiqué commun de la fédération des chasseurs de la Somme et des associations de chasseurs de gibier d’eau. Pour ces acteurs, le contexte actuel est synonyme de «malaise» et «d’incompréhension». Après plusieurs réunions avec les autorités administratives et «malgré un préfet à l’écoute», les chasseurs considéraient encore en ce milieu de semaine que le compte n’y est pas : «aucune solution satisfaisante n’est trouvée et les mortalités se poursuivent», écrivent en effet les associations qui constatent que «le seul remède appliqué à ce jour reste l’éradication de la totalité de l’élevage dans les foyers infectés et la mise en place de zones réglementaires plus ou moins variables selon les lieux (…) Cette méthode empirique ne répond pas aux sérieuses interrogations et n’endigue pas la propagation de cette épidémie».

 

Trouver des responsables 

Après un constat d’échec des mesures actuellement en place, fédération des chasseurs et associations spécialisées veulent comprendre et avancent leurs propres hypothèses pour tenter de trouver une explication à la propagation du virus : «le problème du renouvellement de la qualité de l’eau, des transports d’oiseaux en camion, de l’alimentation… et bien d’autres, sont écartés d’un revers de main, aucune recherche dans ce sens», peut-on ainsi lire dans le communiqué des chasseurs. La possibilité de vacciner les oiseaux, qui pourrait être à leur yeux une solution, se fait également attendre, au point «qu’on se demande s’il y a vraiment une volonté d’aboutir».

 

«Solution simpliste et inefficace»

Pour les chasseurs, les opérations de dépeuplement ordonnées par les pouvoirs publics consécutives à la découverte d’un foyer ne passent pas, les qualifiant de «solution simpliste et inefficace», et appellent «de vrais moyens de recherche». Les mêmes expliquent ne pas vouloir être «les boucs émissaires» et dénoncent «une parodie de traitement de ce dossier qui se traduit par des solutions expéditives ruinant non seulement nos élevages, mais aussi les éleveurs de volailles dont nous sommes solidaires.  Chaque année, nous nous trouvons, et nous trouverons devant la même problématique si rien n’est fait sur le fond». Depuis quelques temps, il est vrai que les années semblent se suivre et se ressemblent. 

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