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Betteraves
Les trois raisons d’une rémunération «jamais atteinte» pour les betteraviers de Tereos

Le groupe coopératif sucrier Tereos a annoncé fin de semaine dernière une rémunération «jamais atteinte» des betteraves à ses adhérents à hauteur de 48,08 €/tonne.

Dans certaines régions de production, les conditions d’arrachage et de stockage ont été perturbées par les conditions  météorologiques, obligeant planteurs, usines et coopérative à s’adapter.
Dans certaines régions de production, les conditions d’arrachage et de stockage ont été perturbées par les conditions météorologiques, obligeant planteurs, usines et coopérative à s’adapter.
© J.-C. Gütner

D’un prix d’acompte annoncé à 42,10 €/t, le prix des betteraves récoltées en 2023 payé par Tereos à ses coopérateurs pourrait passer à un peu plus de 48,08 €/t tenant compte de primes, indemnités de campagne, ristournes et intérêts aux parts. C’est le message adressé vendredi dernier par le président du conseil d’administration Gérard Clay aux adhérents de la coopérative. Dans ce même message, l’entreprise revient également sur les mesures d’accompagnement (tare-terre, stockage, conservation) qui ont été décidées par le conseil d’administration pour compenser des conditions d’arrachage «extrêmes» au cours de la campagne 2023-2024. L’objectif de ces mesures est «d’accompagner tous les coopérateurs ayant permis collectivement de maintenir les usines en fonctionnement.» Tereos estime le montant des mesures d’accompagnement à 2,3 millions d’euros «qui vient s’ajouter aux 2,2 millions d’euros de surcoût industriels liés au ralentissement des usines.»

 

Un peu plus de 48 €/t

Dans le détail des mesures, on peut citer un accompagnement tare terre de toutes les usines, dont le taux moyen s’établit à 14,91 % à l’échelle Tereos pour la période s’étalant du 10 au 19 novembre, mais aussi un plafonnement du coût de la tare terre à 180 €/ha. Le groupe sucrier annonce par ailleurs avoir mis en place un doublement du barème de stockage pour la période du 15 au 25 décembre, passant de 0,05 à 0,10 €/t à 16° par jour. Un versement exceptionnel de l’indemnité de stockage pour les silos en retard de mise à disposition, et la protection des silos pour les coopérateurs ayant rencontré des difficultés dans la gestion de la protection a également été validé. Enfin, à l’ensemble de ces mesures devrait s’ajouter l’application d’une ristourne sur l’activité de la coopérative à hauteur de 2,10 €/t. D’abord estimé à 1,50 €/t, le montant de cette ristourne sera versé «en juillet» d’après Tereos, «après approbation en assemblée générale.» Mis bout à bout, en complément du prix d’acompte de 42,10 €/t, le montant total de la rémunération betteravière devrait bel et bien s’élever à plus de 48 €/t à 16°. Les betteraves livrées au-delà des 110 % du volume engagé devraient, quant à elles, être payées au prix de 40 €/t à 16°.

 

Les conditions d’un record

Chez Tereos, le prix de base des betteraves est évalué «à l’occasion de trois rendez-vous», rappelle la coopérative : «un premier acompte en octobre, puis le solde de l’estimation en mars et un éventuel complément à la clôture de la campagne de commercialisation en septembre». Pour le président de Tereos, Gérard Clay, il s’agit d’une rémunération «jamais atteinte». La raison ? Il en existe en réalité plusieurs selon M. Clay qui y voit «le reflet de conditions de marchés favorables couplées aux efforts opérationnels réalisés par la coopérative et à l’efficacité de ses stratégies commerciale et industrielle».

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