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L’Homme au cœur de Plaine en fête

Les 5 et 6 septembre, Plaine en fête est de retour, cette fois-ci à Bernaville. Ce qui vous attend.

C’est dans une de ces parcelles que les JA accueilleront le public de Plaine en fête. Pour l’heure, les terres sont nues, mais ces jeunes-là vont diablement se retourner les manches. Dans quinze jours, entre les installations, les chapiteaux, les stands et la foule, il faudra jouer des coudes.
C’est dans une de ces parcelles que les JA accueilleront le public de Plaine en fête. Pour l’heure, les terres sont nues, mais ces jeunes-là vont diablement se retourner les manches. Dans quinze jours, entre les installations, les chapiteaux, les stands et la foule, il faudra jouer des coudes.
© AAP

Plaine en fête, c’est le moment attendu par les jeunes agriculteurs, mais aussi les moins jeunes. Une fois par an, dans la Somme, les JA bougent ciel et terre pour préparer cette grande fête où se mêlent dans une joyeuse ambiance experts, coopératives, animateurs, concessionnaires, agriculteurs et curieux. Après Abbeville en 2014, les festivités auront lieu cette année à Bernaville, sur 36 ha, prêtés gracieusement par quatre propriétaires exploitants. Ici, comme tous les ans sur les autres arrondissements du département, tout le monde est le bienvenu, même si la journée du samedi est plus orientée vers les professionnels du monde agricole.

JA : le sens de la fête et du métier
Pour que la fête soit belle, les JA s’y préparent depuis une bonne année. Entre leurs activités agricoles et syndicales, ils sont pourtant une bonne trentaine à avoir rejoint le comité organisateur, sous les co-présidences de Marc Hossart et de Tanguy Bauwin, pour donner un coup de main. Comme toujours, il y a d’abord la recherche de parcelles contiguës qui accueilleront la manifestation. «Ce n’est jamais facile à trouver, car on veut des parcelles de blé attenantes les unes aux autres. Il faut donc trouver des propriétaires exploitants», explique Marc Hossart. Suivent le démarchage des partenaires (110 seront présents), les démarches administratives et réglementaires, puis la création d’animations.
Les animations, ce sont elles qui font bouger les jeunes chaque année. Quel que soit le lieu de la manifestation, Pauline, bientôt 18 ans, n’en a pas manqué une, d’abord avec son père, aujourd’hui avec ses copains. «Ce que j’aime, c’est qu’il y a toujours beaucoup de monde, que tous les milieux sont mélangés, et qu’une bonne ambiance y règne. Sans compter le concours de moiss’batt’cross, qui est folko, et la soirée du samedi, qui est le rendez-vous avec tous les copains», dit-elle. Avant d’ajouter avec regret : «Cela passe trop vite.»
«C’est vrai, qu’au départ, tu rentres pour la fête, reconnaît Marc Hossart. Ensuite, quand on commence à entrer vraiment dans le métier, on se rend compte que si l’on reste seul dans son coin, on est mort. Plaine en fête permet de connaître ses voisins et de faire du réseau, sans compter tout ce que l’on peut découvrir sur le plan technique et scientifique de l’agriculture, car ce ne sont pas sur les bancs de l’école que l’on apprend tout cela.»
Plaine en fête, «c’est aussi défendre l’agriculture et faire naître des vocations chez les jeunes», ajoute Armand Paruch, président des JA.Puis, c’est rappeler, peut-être aussi, les fondamentaux. «Cette année, on a pris comme thème pour Plaine en fête, l’Homme. L’Homme, oui, car sans lui, il n’y a pas d’agriculture et dans ce monde-là, tout est relationnel. On rappelle ainsi que l’agriculture, c’est d’abord une aventure humaine, mais aussi une très bonne famille», commente Tanguy Bauwin.
Et, comme dans toute famille, il y a des incontournables dans les retrouvailles du dimanche : le moiss’batt’cross, le concours de labour, le tracto-force, le bœuf à la broche, le marché de terroir ou encore les animations musicales... Mais aussi un Pôle enfant, animé par les équipes des trois Maisons familiales rurales, une mini-ferme, du labour à l’ancienne, du horse ball, un espace bien-être, le labyrinthe de maïs dans lequel les enfants devront répondre à des questions sur l’agriculture, des parcelles d’essais techniques…
Encore une semaine à patienter pour cette grande fête «100 % agricole et 100 % gérée par les agriculteurs», dixit le président de l’arrondissement d’Amiens Nord, Bernard Thuillier.«Ce qui n’est pas toujours facile», avoue Marc Hossart, mais la fête est si belle qu’au diable les difficultés. Car ce qui compte vraiment, «c’est être solidaire dans notre métier et avoir une fête qui est liée à notre passion pour l’agriculture», conclut la jeune Pauline.
Près de 10 000 visiteurs sont attendus. Ils était 17 000 l’an passé. Un chiffre revu donc à la baisse, compte tenu de la morosité ambiante liée à la crise agricole, ce qui ne donne pas vraiment l’envie de festoyer.

Au programme :

• Samedi 5 septembre : journée pro, sans animation. Entrée : 3 €
10h : démonstrations de matériels
15 h : concours de labour départemental
17 h : rencontre avec les partis politiques dans la perspective des élections régionales
A partir de 20h30 : soirée repas bavarois sur réservation au bureau des JA. Tél. : 03 22 53 30 08. Repas : 20 €
A partir de 23h : soirée sans repas, 10 €

• Dimanche 6 septembre : animations toute la journée. Entrée : 5 €
10h : ouverture au public
10h30 : messe des laboureurs en plein air
11h30 : discours d’ouverture
12h15 : inauguration
13h30 : départ du moiss’batt’cross
14h : finale régionale de labour et début du tracto-force
14h30 : début de l’auto-foot
17h : remise des prix des concours
Et, toute la journée, labyrinthe de maïs, animations pour les enfants, rodéo mécanique, balade en calèche, fanfare...

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