Aménagement du territoire
Ligne à haute tension Amiens-Petit-Caux : la profession agricole bat le fer tant qu’il est chaud
Le renforcement de l’axe électrique Normandie-Hauts de France qui prévoit la construction d’une ligne électrique à 400 000 volts entre Amiens et Petit-Caux mobilise les FDSEA de la Somme et de Seine-Maritime et leurs partenaires pour défendre au mieux les intérêts des agriculteurs impactés par ce projet.
Le renforcement de l’axe électrique Normandie-Hauts de France qui prévoit la construction d’une ligne électrique à 400 000 volts entre Amiens et Petit-Caux mobilise les FDSEA de la Somme et de Seine-Maritime et leurs partenaires pour défendre au mieux les intérêts des agriculteurs impactés par ce projet.

Dans le cadre des discussions en cours avec Réseau de Transport d’Électricité (RTE), deux réunions d’information sont organisées par les FDSEA de la Somme, de Seine-Maritime, les Chambres d’agriculture et les Propriétaires privés ruraux (PPR) à destination des agriculteurs et propriétaires concernés par le projet de nouvelle ligne électrique à haute tension de 400 000 volts. L’objectif de ces réunions est d’informer les agriculteurs, de provoquer des échanges et de faire entendre la voix des exploitants agricoles.

Ces rencontres ont ainsi pour but de faire un point sur l’état des négociations, d’identifier les principaux points de blocage, notamment sur les indemnisations compensatoires, et de recueillir les besoins et retours des exploitants touchés par ce projet. Pour la FDSEA de la Somme, « le but est clair : construire une position collective forte face à RTE pour garantir une défense efficace de nos droits. »
Deux réunions sont programmées : à Frucourt (80) le lundi 23 juin à 20h, puis à Monchy-sur-Eu (76) le mardi 24 juin 2025 à 20h. Dans une communication adressée à ses adhérents, la FDSEA de la Somme rappelle qu’elle défend « avec détermination une indemnisation juste et à la hauteur des préjudices subis. » Dans cette logique, elle recommande à ses ressortissants de « ne signer aucune convention individuelle avant l’issue de la négociation collective en cours », avant d’évoquer « un dialogue crucial ».