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Légumes
L'indice ratatouille dégringole, Stéphane Demilly est vert

Symbole de la gastronomie française, la ratatouille donne son nom à un indice qui sert à mesurer la balance commerciale des cinq ingrédients – tous des légumes – qui servent à la préparer.

indice ratatouille
© Pixabay

Derrière un nom qui peut prêter à sourire, il s’agit pourtant de quelque chose de sérieux. L’« indice ratatouille » n’est pas au beau fixe et cela inquiète le sénateur de la Somme, Stéphane Demilly qui vient d’interpeller le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau. Dans une lettre datée du 11 juillet, l’élu samarien interroge le locataire de la Rue de Varenne sur les mesures qu’il compte prendre afin de « réduire notre dépendance aux importations ».

Pour faire une bonne ratatouille, chacun sait qu’il faut quelques tomates, des poivrons, des courgettes, de l’aubergine et des oignons. Or, souligne Stéphane Demilly, « tomates, poivrons et courgettes proviennent d'Espagne, du Maroc mais aussi d'Allemagne ou encore des Pays-Bas ». La conséquence ? Une « dégringolade » de l’« indice ratatouille » qui s’explique par plusieurs raisons : « d'une part, nos coûts de production suivent l'inflation de l'énergie, de la main d'œuvre, et des engrais. D'autre part, la concurrence étrangère, qui n'est pas confrontée à de telles hausses de prix de revient, s'attaque au marché avec des prix de vente très agressifs, souvent inférieurs de 25 % aux nôtres ». Si la concurrence étrangère « n'est pas nouvelle » reconnait M. Demilly, « elle atteint aujourd'hui des niveaux inégalés ».  Le déficit commercial des ingrédients de la ratatouille est ainsi passé de 640 millions d'euros en 2021 à 744 millions en 2022.

Pour le sénateur Demilly, la dépendance de la France envers d’autres pays pour les achats d’un certain nombre de légumes « menace notre souveraineté alimentaire, alors même que la France est la première puissance agricole de l'Union européenne ». Un comble qui a le don de rendre « vert » Stéphane Demilly.

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