Aller au contenu principal

Betteraves
L’ITB mise sur la diversité des modes d’action

La réunion technique de la délégation ITB Somme/Oise s’est tenue mardi 9 janvier, à Estrées-Saint-Denis. Les experts de l’ITB ont exposé leurs préconisations pour la campagne à venir (choix variétal, gestion des maladies foliaires et des adventices…), ont mis en avant les enseignements de l’année écoulée, et ont présenté les recherches en cours dont celles menées dans le cadre du PNRI (Plan national de recherche et d’innovations «vers des solutions opérationnelles contre la jaunisse de la betterave sucrière»).

Intérêt d’une variété tolérante en récolte tardive traitée par rapport à une variété tolérante non traitée.
Intérêt d’une variété tolérante en récolte tardive traitée par rapport à une variété tolérante non traitée.
© GAYLORD DENIZOT / ITB

«Le choix variétal est le pilier de lutte contre la cercosporiose» pose d’emblée Gaylord Denizot, délégué adjoint de l’ITB Oise, au début de sa présentation. Alors que l’année  2023 a été marquée par une forte pression de la maladie - «Le déclenchement des interventions est arrivé autour du 27 juillet, dès le 11 pour la plus précoce» -, les fongicides, eux, continuent de perdre en efficacité. D’où l’importance de choisir une variété adaptée à son risque parcellaire et à sa date d’arrachage. «Il est impératif de choisir une variété tolérante à la cercosporiose pour les arrachages au-delà du 20 octobre.»

«Optimiser la lutte passe aussi par une intervention au bon moment et l’utilisation d’un produit performant», poursuit Gaylord Denizot. Un diagnostic précis de la maladie dans chaque parcelle est crucial. «Nous invitons les producteurs à observer régulièrement leurs parcelles.»

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout {nom-site}.

Les plus lus

augmentation des taxes sur l'E85 bioéthanol carburant
A partir du 1er janvier 2026, rouler à l’E85 pourrait coûter plus cher

Le projet de loi de finances pour 2026 prévoit une augmentation progressive des taxes sur le Superéthanol-E85. Une mesure…

un éleveur de la Somme au tribunal pour tapage nocturne
Un éleveur samarien au tribunal pour avoir nourri ses vaches trop tôt le matin

L’audition d’un éleveur du Vimeu au tribunal d’Amiens pour "tapage nocturne" ravive la question des conflits entre…

grippe aviaire dans un élevage de faisans et de perdrix à Pihen-les-Guînes
Un foyer de grippe aviaire hautement pathogène découvert dans un élevage de faisans et de perdrix

La présence du virus de l’influenza aviaire de type H5 a été découverte ce vendredi 10 octobre dans un élevage de gibier dans…

billet d'humeur Europe 1 tapage nocturne Olivier Berthe
Conflit de voisinage à Lignières-en-Vimeu : est-ce en voulant faire justice soi-même qu’on avance ?

Trois matins, quelques vaches nourries à l’aube… et voilà qu’un simple conflit de voisinage devient affaire nationale. Entre…

Clarebout grève des salariés prime frites
Les usines Clarebout tournent encore au ralenti

Les salariés des usines de Nieuwkerke, Waasten, Mouscron et Dunkerque restent mobilisés. La direction et les syndicats n’ont…

Le classement des espèces susceptibles d’occasionner des dégâts repose sur une procédure réglementaire stricte. Dans le cas du corbeau freux, espèce indigène,  il relève du groupe 2, fixé pour trois ans par arrêté ministériel. Le dernier datant du 3 août 2023.
Corvidés : pourquoi les agriculteurs doivent déclarer les dégâts dans la Somme

Sans signalements précis et documentés, le corbeau freux pourrait être retiré de la liste des espèces susceptibles d’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 9.90€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Action Agricole Picarde
Consultez les versions numériques de l'Action Agricole Picarde et du site, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de l'Action Agricole Picarde