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Politique
Macron annoncera-t-il sa candidature lors du SIA ?

Les candidats à l’élection présidentielle ont jusqu’au 4 mars prochain pour se déclarer et récolter les 500 parrainages nécessaires.

Macron au SIA
© Salon international de l'agriculture

A quelques jours de l’ouverture du Salon international de l’agriculture (SIA), porte de Versailles à Paris, la question n’est pas de savoir s’il ira ou pas, mais plutôt avec quel statut : celui du chef de l’État en exercice ou celui du candidat à l’élection présidentielle ? Alors qu’Emmanuel Macron a largement dépassé les 500 parrainages nécessaires pour se porter candidat à la présidence de la République, sa déclaration officielle de candidature reste attendue.

Alors qu’une « fenêtre » avait été trouvée par l’équipe de campagne de LREM dans le courant de cette semaine, la crise diplomatique entre l’Ukraine et la Russie a semble-t-il chamboulé le programme du locataire de l’Elysée. Voulant choisir le moment le plus « opportun » pour adresser un message large aux Français, Emmanuel Macron ne semble en effet pas avoir eu d’autres choix que de retarder une fois encore la déclaration de ses intentions.

L’inauguration du Salon international de l’agriculture, samedi 26 février, pourrait être un de ces moments « privilégiés » alors que ses organisateurs ont annoncé il y a quelques jours que cette édition 2022 du SIA serait à la fois celle des « retrouvailles », et un événement « politique ».

Quel rôle pour Julien Denormandie ?

Emmanuel Macron pas encore candidat, c’est à son ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie que revient le soin de tracer, sans toutefois en dire trop, le programme agricole du président de la République et de défendre son bilan.

Pressenti par plusieurs médias nationaux pour occuper la place de directeur de campagne d'Emmanuel Macron, Julien Denormandie a toutefois éludé la question lors des Controverses de l’agriculture et de l’alimentation organisées le 15 février par le groupe Réussir-Agra. Il a simplement répondu : « Je suis ministre de l'Agriculture.»

Plutôt focalisé sur son bilan, le locataire de la Rue de Varenne s'est peu avancé sur un éventuel programme. Il a simplement évoqué un besoin d'« aller plus loin dans certains allègements fiscaux, donner de la pérennité au TO-DE » pour améliorer le revenu des agriculteurs.

Deux jours plus tard, à l’Assemblée nationale, Julien Denormandie a évoqué les « sujets très importants » pour lesquels il poursuivrait le travail engagé. « Un : la rémunération, la mère des batailles. Deux : la troisième révolution agricole». Et troisièmement : défendre la « valeur » de l'alimentation, notamment « nutritionnelle ».

Intentions de vote des agriculteurs

Selon une enquête Ipsos-Sopra Steria en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), conduite entre le 3 et le 7 février, seulement 45% des agriculteurs sont certains d'aller voter au premier tour de l'élection présidentielle, contre 65% pour le reste de la population, a annoncé le directeur du Cevipof Martial Foucault, lors des Controverses de l'agriculture et de l'alimentation. Le chiffre pourrait toutefois rapidement évoluer après le Salon de l'agriculture.

À ce stade, 29% des agriculteurs prévoyant de voter choisiraient Emmanuel Macron, 24% Éric Zemmour, 10% Marine Le Pen, et seulement 7% Valérie Pécresse.

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