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Match ouvre ses rayons aux locaux

L’enseigne Match poursuit le déploiement de sa politique d’approvisionnement local de ses supermarchés en faisant appel aux producteurs proches de ses magasins.

Gérant du supermarché Match de Doullens, Gérard Caudroit assure accorder une place de plus en plus importante à l’origine locale des produits, suivant la volonté du groupe.
Gérant du supermarché Match de Doullens, Gérard Caudroit assure accorder une place de plus en plus importante à l’origine locale des produits, suivant la volonté du groupe.
© V. F.



D’ici quelques jours, dans les rayons du supermarché Match de Doullens, on devrait pouvoir trouver les beurres et fromages de deux nouveaux fournisseurs. Et contrairement à certaines habitudes, ceux-ci n’auront pas parcouru des centaines de kilomètres, mais tout au plus une quarantaine puisque fabriqués dans des ateliers fermiers à proximité. Les agriculteurs concernés ont répondu il y a quelques semaines à l’appel de l’enseigne de grande distribution Match qui cherche à élargir son offre alimentaire par des produits locaux dans chacun de ses supermarchés, dont les trois qu’elle compte en Somme. À Doullens, deux maraîchers et deux conserveries – l’une est installée à Saint-Valery et l’autre à Argoules – fournissent déjà chacun entre sept et vingt produits, fonction de leur domaine d’activité. Lancée l’an dernier, la politique d’approvisionnement local des supermarchés Match connaît un véritable coup d’accélérateur depuis quelques semaines avec une campagne d’affichage dédiée en magasins et aux abords.

Des livraisons en direct
«Plus le produit est proche du magasin, mieux c’est», expliquait début de semaine le gérant de l’enseigne de Doullens, Gérard Caudroit. «Quand un maraîcher local peut nous fournir en salades ou autres, nous faisons nos achats chez lui plutôt que de passer par le catalogue de la centrale d’achat. Les produits locaux se substituent à ceux qui viennent de plus loin.» Les produits pourront être frais, ou transformés, livrables en direct par le producteur au(x) magasin(s). Les principales contraintes pour le fournisseur sont de devoir être équipé d’une machine et d’un logiciel capable d’éditer un Gencode. «Nous demandons également entre deux et trois livraisons par semaine, explique Gérard Caudroit. Cela nécessite donc de la réactivité entre la commande et la livraison, mais c’est une manière de garantir la fraîcheur des produits.»

Le producteur fait son prix
Chaque producteur-fournisseur est libre de fixer son prix de vente à la centrale d’achat, avant que cette dernière définisse le prix de vente en magasin. Pour le producteur, c’est donc la garantie d’être rémunéré au juste prix, sans pression de la part de l’acheteur. Pour être retenu, un produit est d’abord échantillonné pour passer entre les mains du gérant du magasin, puis il fait l’objet d’un audit par différents services de la centrale d’achat de Match. La démarche de référencement dure «entre trois et quatre semaines, selon les produits», poursuit M. Caudroit. Après un premier contact à l’accueil du magasin, puis une fois qu’un produit a été référencé dans l’un d’entre eux, le référencement dans d’autres est automatique sans qu’il n’y ait besoin de reproduire les démarches.

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