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Molliens : inquiétudes sur le nouveau classement zones vulnérables

L’assemblée de Molliens a réuni une vingtaine de participants.
L’assemblée de Molliens a réuni une vingtaine de participants.
© AAP

C’est à Oissy que l’assemblée du canton de Molliens s’est réunie le 28 janvier, sous la présidence de Patrick Lépine, réélu président du canton. Assemblée très riche en échanges : manifestation du 5 novem­bre, la grande distribution, les abattoirs qui voient leur nombre diminuer… Hervé Drouvin, membre de la chambre d’agriculture, a présenté le projet de micro-abattoir d'une capacité de 600 tonnes d’abattage. Toutefois, pour qu’il passe du stade de projet à la réalité, il est nécessaire que des éleveurs s’engagent à abattre un nombre suffisant de bêtes. Pour l’instant, il n’y en a pas assez. Toute personne intéressée peut se rapprocher de la chambre d’agriculture.
«Les dossiers ne manquent pas. Prenons l’exemple de l’environnement, 17 dossiers sont gérés au niveau de la Fnsea», a souligné Laurent Degenne, président de la Fdsea de la Somme. Les participants s’inquiètent particulièrement du nouveau classement zones vulnérables proposé.
Celui-ci entrainera des adaptations règlementaires comme par exemple : le respect d’un calendrier d’épandage et des règles d’épandage, la mise en place d’un plan prévisionnel de fumure et d’un cahier d’épandage, des capacités de stockage plus grandes nécessitant des investissements. Laurent Degenne a présenté les aberrations de ce nouveau zonage basé sur des critères sans fondement statistique. «Nous ne voulons pas de ce nouveau zonage, il n’est pas justifié. S’il se met en place, nous ferons tout pour que les éleveurs puissent avoir un maximum d’aides pour se mettre aux normes», a insisté Laurent Degenne.
Comme à la majorité des assemblées cantonales de la Fdsea, l’adjudant-chef Claude Guyart est intervenu sur les vols et dégradations dans les exploitations. Il a rappelé ce qu’il faut mettre en œuvre pour éviter les cambriolages qui se sont professionnalisés et l’importance de signaler tout élément suspect. Il était accompagné du gendarme Philippe Masson de la brigade d’Hornoy-le-Bourg, le référent pour le canton.

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